Covid-19 : de nouvelles recommandations sur les masques et la distanciation
Face aux nouveaux variants, de nouvelles recommandations ont été dévoilées par le Haut Conseil de la santé publique.
Devenu un objet du quotidien depuis de nombreux mois, le masque de protection en tissu se voit aujourd’hui déconseillé par le Haut Conseil de la santé publique. Certains modèles ne seraient ainsi plus recommandés face aux nouveaux variants de la Covid-19 découverts dernièrement. En plus de cela, la distanciation sociale entre les individus devrait passer à 2 mètres au lieu de 1 mètre précédemment.
Les masques en tissus ne sont plus suffisants
Le masque est un accessoire primordial afin de se protéger soi-même et les autres face à la pandémie de Covid-19. Un récent entretien sur BFMTV de Didier Lepelletier, un responsable du Haut Conseil de santé publique (HSCP), dévoile de nouvelles recommandations aux sujets de ces dispositifs. L’homme a ainsi déclaré « À l’occasion de la pénétration en Europe de certains nouveaux variants (…), se pose la question de la catégorie des masques que l’on peut proposer dans la population générale ». Celui-ci précise qu’il serait préférable de « porter un masque en tissu réutilisable de catégorie 1 plutôt que des masques de catégorie 2 qui filtrent un petit peu moins bien, voire des masques fabriqués de manière artisanale ».
L’avantage premier de ses dispositifs de protection de catégorie 1 est qu’ils protègent contre 90% des particules. Un filtrage qui semblerait hautement nécessaire afin de pallier aux nouveaux variants. Les masques artisanaux de leurs côtés n’ont pas l’avantage d’avoir des performances vérifiées et les catégories 2 protègent uniquement contre 70% des particules. On ne sait cependant pas encore si des décisions seront prises par le gouvernement afin de rendre obligatoires les masques de catégorie 1.
Une distanciation sociale plus grande
Le HCSP a rajouté une nouvelle recommandation ce lundi 18 janvier. Face au variant anglais, l’organisme déclare que la distanciation sociale devrait être plus grande entre les individus. Ainsi, cette distance passerait de 1 mètre à 2 mètres. Pierre Squaza, chef de service réanimation à la clinique Ambroise-Paré dans les Hauts-de-Seine à BFMTV, expliquait d’ailleurs sur BFMTV « Plus vous augmentez la distance plus vous diminuez la quantité d’aérosols que vous recevez. Si vous doublez la distance vous divisez par quatre la quantité d’aérosols ».