Covid-19 : la sédentarité augmente le risque de développer des formes graves de la maladie
Selon une nouvelle étude, l’inactivité physique aggraverait les risques face au virus de la Covid-19.
Depuis maintenant plusieurs mois, les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 ont obligé la plupart des entreprises à adopter massivement le télétravail. Les employés passent ainsi leur journée assis à travailler depuis chez eux. A travers une nouvelle étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine, des chercheurs ont ainsi constaté que la sédentarité pouvait augmenter le risque de développer des formes graves de la maladie, voire de décéder.
Des formes plus graves de la Covid-19 chez les personnes sédentaires
Avec la mise en place de mesures sanitaires telles que le télétravail, la limitation des déplacements, la fermeture des commerces « non essentiels » ou encore l’annulation des activités sportives, le phénomène de sédentarité s’est propagé plus largement chez la population mondiale.
Des chercheurs américains du Kaiser Medical Center de Fontana (Californie) aux Etats-Unis viennent ainsi de dévoiler à travers une nouvelle étude que la sédentarité était associée à des formes plus sévères de la Covid-19. Afin d’arriver à cette conclusion, les travaux ont été menés sur plus de 50 000 patients infectés par le virus entre le 1erjanvier 2020 et le 21 octobre 2020.
Suite à cette période, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ne pratiquaient pas d’activité physique depuis plus de deux ans avant la pandémie avaient un risque accru d’être hospitalisées, d’avoir besoin de soins intensifs ou de décéder après avoir contracté la Covid-19, par rapport aux personnes ayant respecté les recommandations en matière d’activité physique (environ 150 minutes par semaine selon les directives américaines en matière d’activité physique).
A travers cette étude, les chercheurs américains constatent que la sédentarité est le troisième facteur de risque de développer une forme grave de la Covid-19. Devant ce dernier, nous retrouvons ainsi l’âge avancé ainsi que des antécédents de transplantation d’organe. En comparaison avec les autres facteurs de risque (tabagismes, cancer, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle…), « l’inactivité physique était le facteur de risque le plus important dans tous les résultats », expliquent-ils.