Une évaluation de la Haute Autorité de Santé publiée le 15 décembre montre que dans l'ensemble les hôpitaux français proposent une prise en charge de qualité, avec quelques points à améliorer.
Les français sont ils satisfait des hôpitaux ? Telle était la question de que s’est posé la Haute Autorité de Santé (HAS) pour réaliser son étude sur la qualité des soins et de la prise en charge hospitalière. Elle a interrogé des patients après un séjour à l’hôpital pour mieux connaitre leur ressenti, dégager des points fort et des pistes d’améliorations au sein des hôpitaux.
Enquête d’envergure
Pas moins de 56.000 patients hospitalisés dans 983 établissements en 2016 ont étés interrogés, un suivi de grande ampleur et une première pour la HAS. L’enquête porte sur des patients hospitalisés plus de 48 heures en service de médecine, chirurgie ou obstétrique. Dans l’ensemble les hôpitaux français s’en sortent plutôt bien avec une satisfaction moyenne de 72,7%. Ce score est bon mais pas parfait et témoigne de plusieurs points à améliorer, notamment la prise en charge à l’entrée et à la sortie de l’hôpital.
L’étude met en avant certains axes à améliorer, entre autres la prise en charge autour du séjour, c’est à dire à l’entrée et la sortie. L’acceuil dans l’établissement est jugé acceptable avec un score de 73% qui porte sur l’accessibilité, l’arrivée dans le service, le livret d’accueil, ou encore les horaires de visite. Par contre l’accès aux établissement, qui comporte transports, parking et signalétique, est plus mitigé avec 63%.
Des axes d’amélioration, notamment sur la sortie de l’hôpital
Coté séjour les avis divergent, la chambre et les repas obtiennent une moyenne de 66% avec 57% des patients déçus des repas. Mais pour la prise en charge et le contact avec les soignants le score est meilleur avec plus de 8 patients sur 10 qui estiment avoir été écoutés, bien renseignés, soutenus et avoir bénéficié d’une bonne gestion de la douleur.
Enfin c’est au niveau de la sortie où le bât blesse avec 62,6% de satisfaction. Un quart des patients trouve l’organisation insuffisante et les lettres de liaison ne sont remises que dans 25% des cas. De même les patients sont souvent assez peu documentés pour assurer la continuité de leurs soins, ne sachant pas s’ils peuvent reprendre une activité et quelles complications ils risquent.