Poids de naissance et performances sportives : un lien ?
Selon une étude britannique le poids de naissance jouerait un rôle dans le goût pour les activités sportives et les performances physiques.
Le poids de naissance a déjà été sujet à de nombreuses études, notamment pour déterminer ses incidences sur les risques de développer des maladies, du diabète ou encore la propension à l’obésité. Ici une équipe de chercheurs s’est intéressée au lien entre le poids de naissance et le goût pour les activités sportives dans la vie ainsi que les performances dans celles-ci.
Une étude sur 68 ans
Selon l’étude des scientifiques publiée dans la revue de santé Medicine & Science in Sports & Exercise le 30 août dernier, les enfants nés avec un poids plus important seraient plus à même de développer en grandissant un goût pour les activités sportives à titre de loisir (Leisure Time Physical Activity, LTPA) mais aussi d’obtenir de meilleures notes à l’école pendant les activités physiques.
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont suivi plus de 2.700 citoyens britanniques homme et femmes, nés de grossesses simples en 1946, jusqu’à leurs 68 ans. Ils ont obtenu les poids de naissance via les actes de naissance, les capacités sportives à l’âge de 13 ans ont été mesurées via les bulletins de notes et ensuite les participants ont dû évaluer eux même leurs LTPA à 36, 43, 53, 60-64 et 68 ans.
Un lien entre poids de naissance et capacités sportives
Les scientifiques ont ensuite établi deux groupes, ceux au poids inférieur à 2,5 kg lors de la naissance et ceux qui présentaient un poids supérieur. L’étude conclue que les enfants au poids inférieur montreraient globalement de moins bonnes performances sportives à l’école et pratiqueraient moins d’activités sportives sur leur temps de loisirs à l’âge adulte. Les scientifiques notent également que ces aptitudes restaient constantes indépendamment de l’âge.
Il faut également rappeler que cette étude prend en compte des participants nés il y à 70 ans et que la médecine a bien évoluée depuis. La prise en charge des bébés prématurés à l’époque a peut-être pu biaiser un peu l’étude comparé aux résultats qu’on obtiendrait aujourd’hui.