Zika : près de la moitié du continent américain menacé par le virus
Selon l'Organisation Panaméricaine pour la Santé (OPS), près de la moitié des habitants du continent américain seraient menacés par des virus tels que Zika, la Dengue ou encore le Chinkungunya.
L’Organisation Panaméricaine pour la Santé (OPS) vient de révéler une nouvelle qui est bien inquiétante. Selon l’organisation de santé publique, la moitié du continent américain, soit un demi-milliard de personnes, seraient menacées par le Zika, la Dengue et le Chinkungunya.
La moitié du continent américain menacé par le Zika
« Plus de 500 millions de personnes résident dans des zones à risque sur ce continent » a annoncé il y a quelques jours depuis la Havane, à l’occasion d’une conférence, Sylvain Aldigheiri, le directeur du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation panaméricaine pour la santé.
L’expert indiquait, en effet, que le virus du Zika, qui a fait son apparition en 2015 dans la région, a investi à ce jour 47 pays et territoires faisant partie de la zone Amériques. 116.000 cas aurait ainsi été confirmés, alors que des cas ont été recensés par l’OMS dans 73 pays. Le virus du Zika est transmis par un moustique mais il est également transmissible par voie sexuelle. Il serait responsable de microcéphalie du nourrisson, notamment en Amérique du sud, et tout particulièrement au Brésil.
La Dengue et le Chinkungunya ne sont pas en reste
Le Zika n’est pas le seul virus transmis par un moustique qui menace cette région du monde. La dengue et le Chinkungunya sont également très présents. Entre 2000 et 2014, la dengue aurait en effet touché 14,2 millions de personnes. 7000 en seraient mortes selon l’OPS.
Quant au Chinkungunya, il se serait propagé « en deux ans dans tous les territoires touchés par la dengue », indiquait M. Aldigheiri. Ce virus provoque des douleurs articulaires qui peuvent être très handicapantes et de fortes fièvres. Il est particulièrement difficile de lutter contre ces virus dans la zone Amériques, dans laquelle les moustiques à l’origine de ces maladies prolifèrent. Cela représente « un défi que nous devons affronter de manière intégrée » déclarait de son côté la directrice de l’OMS, Carissa Etienne.