Et si votre cerveau vous empêchait de vous mettre au sport ?
Une étude américaine suggère que la difficulté à faire du sport chez les personnes en surpoids pourrait être mentale, à cause d'un défaut de dopamine.
Nouvelle année, nouveau moi ! Nombreux sont ceux à ce dire ce genre de choses et prendre de bonnes résolutions à l’occasion de la nouvelle année. Mais pour autant, tous ne parviennent pas à les tenir. Dans le cas de ceux qui souhaiteraient perdre du poids et se mettre au sport mais n’y arrivent pas, une étude américaine explique que la cause pourrait bien être due à un dysfonctionnement de la dopamine dans le cerveau.
Pas motivé à bouger ? Lz faute au cerveau
Il semblerait que le fait de prendre du poids rende l’exercice physique plus difficile mais pas en raison des kilos en trop, plutôt à cause d’un dérèglement des récepteurs de dopamine. Les chercheurs américains de l’Institut national de recherche sur le diabète et les maladies digestives et rénales s’expliquent : “Nous savons que l’activité physique est liée à une bonne santé, mais nous en savons peu sur les raisons qui poussent les humains ou les animaux obèses à moins bouger. Il y a une croyance populaire que les animaux obèses bougent moins car le poids supplémentaire les en empêche, mais nos résultats suggèrent que ceci n’explique pas tout le problème”.
Pour mieux comprendre ce manque d’entrain au sport, les scientifiques ont mené une expérience sur des souris pendant 18 semaines. Ils nourrissaient un groupe avec une alimentation hypercalorique et un autre avec une nourriture normale.
Dérèglements de la dopamine
Ils ont constaté qu’a partir de la quatrième semaine, le premier groupe avait pris du poids, mais pas encore assez pour être qualifié d’obèses. Pourtant, ils commençaient déjà à devenir plus sédentaires et moins bouger. Pour les chercheurs ceci montre que la prise de poids n’est pas le seule facteur sur le manque d’activité.
Ils se sont alors intéressé au cerveau des petits mammifères et ils ont constaté que l’activité des récepteurs D2 de dopamine était déréglée dans le groupe en surpoids. Ces modifications physiologiques entrent en cause dans le manque de motivation et la réduction de l’activité. La volonté pourrait bien ne pas suffire à résoudre ces comportements dans certains cas.