Covid-19 : Emmanuel Macron souhaite envoyer 3 à 5% des doses de vaccins dans les pays pauvres
Face à la pandémie de Covid-19, les pays riches commencent à prendre des décisions afin de faciliter l’accès aux vaccins pour les pays pauvres.
La pandémie de Covid-19 continue d’inquiéter le gouvernement français. En effet, le développement des nouveaux variants ainsi que la fin des vacances scolaires font peur à l’exécutif, qui craint une nouvelle montée des contaminations. Alors que la campagne de vaccination bat son plein au rythme des réceptions timides de nouvelles doses en Europe, le président de la République Emmanuel Macron s’est entretenu avec le quotidien britannique Financial Time. L’occasion pour le chef de l’Etat français de répondre à des questions autour des vaccins, et plus précisément dans les pays pauvres.
3 à 5% des doses de vaccin contre la Covid-19 transférés vers des pays pauvres
En ce jeudi 18 février, le Financial Time a publié un article résultant d’un entretien avec Emmanuel Macron. Face à l’inégalité d’accessibilité des vaccins, notamment dans les pays les plus défavorisés, le président de la République a exprimé sa volonté d’envoyer des doses dans ces derniers. Outre la France, le chef d’Etat propose à tous les pays riches de transférer une partie de leurs stocks dans les pays les plus pauvres, et notamment en Afrique.
Emmanuel Macron déclarait ainsi au quotidien britannique : « Je dis : transférons 3 % ou 5 %, aujourd’hui, des vaccins qu’on a en stock à l’Afrique. Cela n’a aucun impact sur le rythme de la stratégie vaccinale. Ça ne la ralentit pas d’un jour, compte tenu de l’utilisation de nos doses ». Ce dernier ajoute que cette initiative va dans « l’intérêt des Français et des Européens » étant donné que « plus de 10 millions de nos concitoyens ont des familles de l’autre côté de la Méditerranée ».
Dans cet entretien, le président de la République annonçait vouloir exposer cette proposition lors du G7 se déroulant le 19 février 2021. Suite à cet évènement, 7,5 milliards de dollars ont été attribués au dispositif Covax codirigé par l’ONU et l’OMS. Celui-ci a pour objectif d’assurer un « accès juste et équitable » aux vaccins pour les pays les plus pauvres et défavorisés.