Covid-19 : selon une étude, une dose de vaccin permettra de réduire de 50 % la transmission du virus
Une nouvelle étude britannique vient de prouver que la transmission du virus était réduite de 50% dès la première dose de vaccin.
Depuis le début de la pandémie, nous avons que le coronavirus se propage principalement lors de réunions privées ou bien dans l’enceinte du foyer familial. A travers une nouvelle étude menée par l’agence de santé anglaise (PHE), nous apprenons aujourd’hui qu’une seule dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca permettre de réduire la transmission du virus de la Covid-19 du 38 % à 49 % dans l’enceinte d’un même foyer par rapport aux personnes non vaccinées.
Une dose de vaccin pour protéger de la transmission au sein d’un même foyer
« C’est une excellente nouvelle », soulignait le ministre de la Santé britannique Matt après avoir pris connaissance des résultats de la nouvelle étude de l’agence de santé publique anglaise relayée ce mardi 27 avril 2021. Pour arriver à ces résultats prometteurs, les chercheurs ont suivi 57 000 personnes appartenant à 24 000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive à la Covid-19, et les a ensuite comparés à environ un million de contacts de personnes non vaccinées.
Grâce à l’ensemble de ces données, les chercheurs britanniques ont conclu que les individus infectés par la Covid-19 trois semaines après avoir reçu une dose de vaccin étaient entre 38 % et 49 % moins susceptibles de transmettre le virus aux membres de leur foyer que chez les personnes qui n’ont pas été vaccinées. Cette protection est généralement observée lors du quatorzième jour suivant la vaccination chez l’ensemble des personnes vaccinées, peu importe l’âge ou les membres du foyer. L’étude a aussi permis de constater qu’une dose de vaccin permettait de réduire de 60 à 65 % le risque de développer des symptômes.
« Nous savions déjà que les vaccins sauvaient des vies et cette étude, la plus complète menée en conditions réelles, montre aussi qu’ils réduisent la transmission de ce virus mortel », se réjouit ainsi le ministre de la Santé britannique.