Covid-19 : un espacement de 6 semaines entre les deux doses du vaccin
Face aux faibles stocks de vaccins contre la Covid-19 ainsi que l’arrivée des nouveaux variants, la HAS recommande d’espacer les 2 doses du vaccin de 6 semaines.
Depuis le 27 décembre, la France a lancé sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Après un départ difficile, la machine est désormais enclenchée et le pays a désormais atteint 963 139 vaccinations le 22 janvier 2021. Afin d’aller encore plus vite, la Haute Autorité de santé souhaiterait espacer plus largement la première et la seconde injection. L’autorité publique indépendante recommande ainsi un espacement de 6 semaines entre les deux doses.
Une situation alarmante sur le territoire français
Même si la campagne de vaccination bat son plein en France, la Haute Autorité de santé (HAS) a communiqué une nouvelle recommandation vaccinale ce samedi 23 janvier. Face au taux de circulation du virus sur le territoire ainsi que l’arrivée de nouveaux variants, la HAS déclare qu’il faut désormais vacciner « plus vite un plus grand nombre de personnes à risque d’hospitalisation ou de décès ». Un nouveau schéma vaccinal a ainsi été dévoilé afin de répondre au besoin de plus en plus pressant de protéger les personnes les plus fragiles.
Espacer de 6 semaines les deux doses du vaccin
Aujourd’hui, le ministère de la Santé recommande d’injecter la seconde dose du vaccin contre la Covid-19, 4 semaines après la première en centre de vaccination et 3 semaines après pour les Ehpad. De son côté, la HAS souhaiterait à travers son schéma vaccinal que le délai entre les doses passe à 6 semaines. L’objectif de cette manœuvre serait ainsi de pouvoir libérer les secondes doses stockées afin d’administrer à un plus grand nombre une première dose. La Haute Autorité de santé déclare ainsi « Notre stratégie vise à augmenter le nombre de personnes recevant la première dose de vaccin pour réduire la mortalité dans ce contexte sanitaire particulier ».
D’après les modélisations de l’Institut Pasteur, ce changement pourrait permettre de vacciner au moins 700 000 personnes en plus durant le premier mois. Cependant, la HAS précise que « Cette mesure ne sera efficace qu’à la condition qu’elle soit mise en œuvre rapidement et que les doses de vaccins soient réservées effectivement aux populations les plus à risque de forme grave de Covid-19 ou de décès ».