Manger un repas froid pousserait à consommer davantage de nourriture
Selon une nouvelle étude, les personnes sous-estimeraient l’apport calorique d’un repas froid, et consommeraient donc davantage de nourriture.
Dans la vie de tous les jours, il arrive parfois de consommer plus ou moins d’aliments en fonction de certaines situations (stress, repas en extérieur, week-end, manque de temps, taille des assiettes, couleurs des aliments…). À travers une nouvelle étude, des chercheurs viennent de démontrer que manger froid influencerait notre perception de la teneur en calorie d’un plat. De ce fait, cela pourrait nous pousser à sous-estimer l’apport calorique et consommer davantage de nourriture.
Manger chaud ou froid influence la consommation de nourriture
Publiée dans le Journal of Consumer Research, la nouvelle étude dont nous allons vous parler a été menée par des chercheurs de Grenoble École de Management. À travers ces travaux, ils ont réussi à mettre en évidence le fait que la température des plats influençait la consommation d’aliments. De ce fait, ils soulignent qu’une majorité des participants pensent qu’un plat chaud est plus nourrissant et calorique, alors qu’un plat froid est plus léger en calories. Menée sur plus de 2 600 adultes français, l’étude montre que cette perception erronée de la valeur calorique d’un plat a été constatée chez les consommateurs d’âges et de sexe différent ou ayant des habitudes alimentaires plus ou moins saines.
Amanda Pruski Yamim, une des auteures de l’étude, explique : « Dans la plupart des cultures les aliments chauds sont considérés comme rassasiants et ont une part importante dans les repas principaux. Cette perception vient du fait que les êtres humains digèrent plus facilement les aliments chauds et qu’ils s’attendent à ce que les plats chauds soient plus savoureux. Ces deux facteurs peuvent expliquer cette fausse perception ».
Dans les détails, l’étude souligne que la majorité des personnes optant pour un plat froid sous-estiment drastiquement sa valeur calorique réelle. De ce fait, ces dernières ont tendance à consommer davantage d’aliments et donc plus de calories (+31 %), de graisses (+37 %) et de glucides (+22 %).