Nanorobotique, révolution de la chirurgie, santé connectée, Big data…Visiblement, les Français sont prêts pour la médecine du futur.
Dans une enquête CSA Research publiée dans Sciences et avenir, près de 78 % des Français considèrent que le partage des données personnelles de santé est, à certaines conditions, un acte citoyen pouvant faire progresser la recherche. Ce chiffre prouve que nos compatriotes sont désormais en mesure d’accepter l’entrée des nouvelles technologies pour leur santé.
Pour 78 % de la population partager ses données est un acte citoyen
[Rencard du Savoir] 23/01 "De nouveaux #neurones contre les maladies du #stress ?" Débat grand public autour des #neurosciences #philosophie #santé #bioéthique @capsciences dans le cadre de l'exposition "Cellules souches, la médecine du futur" @Neuro_Bordeaux @univbordeaux pic.twitter.com/EdKQP5PZ9W
— Anne Lassègues (@ALassegues) January 8, 2018
Pour 78 % des Français partager ses données est un acte citoyen à condition que cela ne soit pas une obligation pour 47% d’entre eux. Mieux, pour 90 %, la recherche en santé est une priorité nationale à financer de façon pérenne, laisse paraître cette étude pour les laboratoires Roche.
La population pense que les nouvelles technologies (intelligence artificielle, médecine connectée, Big data Etc.) ont une importance forte pour la communauté des chercheurs et l’évolution de la recherche médicale.
A contrario, la réticence sur le partage des données personnelles de santé est encore d’actualité tout comme la légitimité des GAFA (Google, Apple, Facebook ou encore Amazon…) dans la recherche. 57% des Français ont une mauvaise image des grandes entreprises du web (Google, Facebook…) et 59% estiment que les GAFA n’ont pas leur place dans le secteur de la recherche en santé.
Enfin, les applications santé seront-elles un outil pour une meilleure autonomie des patients ? Oui, pour 53% des Français et 47 % pensent quelles seront d’abord utile aux professionnels de santé afin de mieux soigner chaque patient.
Médecine du futur : comment le crowdsourcing bouleverse les diagnostics https://t.co/6071Hoc17H
— France Biotech (@FranceBiotech) December 26, 2017