OMS : Faut-il avoir peur des dernières études sur la viande ?
Les récentes études de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) déclarent avec un risque cancérogène important la surconsommation de charcuterie sous presque toutes ses formes. L’étude montre du doigt également la viande rouge consommée en trop grosses quantités et trop régulièrement.
Le vrai, le faux, la peur et la raison
Malgré une baisse constante de plus de 8% ces 20 dernières années, les Français sont toujours de grands consommateurs de viande et de charcuterie, avec près de 86 kilos par an et par personne. L’annonce des dernières analyses de l’OM.S a de quoi inquiéter. Cependant, cette organisation ne recommande pas pour autant de supprimer totalement la viande de son alimentation.
Il faudrait, pour limiter les risques, revoir les proportions de consommation à la baisse. Près de 25% de la population reconnaît consommer au moins 50g de viande ou charcuterie par repas. Ce qui, selon les nutritionnistes est bien trop élevé comme consommation.
Ces derniers privilégient une portion entre 50 et 100 g de viande et de charcuterie, certes, mais une à deux fois par semaine au maximum, les apports en protéines du reste des repas étant couverts par le poulet, et le poisson. Si la consommation de viande vous est indispensable, pensez à renforcer votre système digestif en associant viande ou charcuterie avec des légumes secs et des céréales.
La où les végétariens et les détracteurs de la consommation de viande se réjouissent de ces dernières études, les promoteurs de la viande, eux, s’inquiètent des répercussions qu’elles pourraient avoir. Ces répercussions sont d’autant à craindre que de nombreuses analyses indépendantes démentent déjà formellement ces risques.
Selon eux, c’est l’excès qui nuit à la santé, quelque soit l’excès, et non pas la viande particulièrement. Tout pendant que les proportions restent équilibrées, la viande rouge et la charcuterie ne sont pas plus dangereux que tout autre aliment. Les « carnivores » peuvent ainsi être rassurés. Les études précisent toutefois que les principales causes de cancer restent le tabac, l’alcool et la pollution.