En étudiant le fonctionnement d'une hormone fortifiant les os des patients atteint d'ostéoporose, des chercheurs ont peut-être découvert un nouveau traitement.
Des chercheurs de l’Université du Massachusetts aux Etats-Unis se sont intéressés aux mécanismes et au fonctionnement d’une hormone connue pour fortifier les os et lutter contre l’ostéoporose. En comprenant mieux sa façon d’agir ils ont peut-être découvert un nouveau traitement contre la maladie à l’aide d’inhibiteurs des enzymes responsables du déclin des os.
Etude de l’hormone utilisée pour traiter l’ostéoporose
Les scientifiques détaillent comment ils se penchés sur la parathormone (PTH), une hormone impliquée dans le processus de contrôle de la répartition du calcium dans le corps. Leur étude publiée dans la revue scientifique Nature le 19 octobre, la veille de la journée mondiale de l’ostéoporose, détaille le fonctionnement de cette hormone. Elle joue un rôle positif dans la reconstitution des ostéocytes, les cellules de l’os qui se dégradent à cause de l’ostéoporose.
Cette hormone est sécrétée par des petites glandes proches de la thyroïde et stimule la libération de calcium par les os qui va être réabsorber par les reins puis réparti dans le sang et l’ensemble du corps. Mais les chercheurs ont découvert plus précisément son action. L’hormone empêche l’action d’enzymes SIK2, qui eux-même bloquent la création des ostéocytes et entrainent la dégradation des os.
Un inhibiteur aux effets similaires identifié
Les chercheurs ont ensuite testé sur des souris un bon nombre de molécules capables d’inhiber ce type d’enzymes. Ils constaté qu’elles agissaient sur l’expression des gènes cibles de la PTH. Ils ont ensuite identifié un inhibiteur particulier capable de reproduire l’action de l’hormone. Cet inhibiteur pourrait constituer un nouveau traitement pour aider la densité minérale des os et combattre l’ostéoporose.
Actuellement la PHT est déjà utilisée aux Etats-Unis et en Europe pour traiter l’ostéoporose mais présente le désavantage d’être un traitement très couteux. Les patientes s’injectent quotidiennement la substance à l’aide d’un dispositif similaire à celui pour les injections d’insuline. Cette matière aux actions similaire pourrait donc présenter une alternative moins chère.