Grève des urgentistes : la ministre de la Santé reconnaît “une crise”
En déplacement dans les Yvelines, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a reconnu qu'"il y avait une crise qui persistait".
Depuis la mi-mars la grève des urgentistes perdure avec 213 services qui sont en grève en France. Afin de calmer cette colère, le gouvernement a récemment débloqué 70 millions d’euros -dont notamment 55 millions dédiés au versement d’une prime de risque mensuelle de 100 euros-, mais cette somme n’a pas apaisé le mouvement comme le précise le collectif Inter-Urgences “Cet argent-là, en avez-vous vu la couleur ?“…
Il y a toujours une crise qui persiste
En visite dans les Yvelines, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a admis qu’il y avait “toujours une crise qui persistait”. En effet, un récent communiqué du collectif ‘Inter-Urgences’ donne plus d’indications : “Il faut absolument stopper les fermetures de lits. Il faut également la création de 10 000 emplois supplémentaires, l’augmentation des salaires de 300 euros“, plaide le collectif qui ajoute sur franceinfo : “Beaucoup de services n’ont pas vu cet argent. Nous avons interrogé l’ARS à ce niveau, mais pour l’instant c’est silence radio.”
De son côté, Agnès Buzyn demande à repenser l’organisation des soins pour éviter la saturation : “Les Français vont aux urgences et ne passent pas forcément par un médecin parce qu’ils ont parfois du mal à en trouver. Il faut donc repenser l’organisation des soins en amont et en aval des urgences pour que les services ne soient pas saturés en permanence.”
Face au silence et au mepris d'@agnesbuzyn et du @MinSoliSante face au mouvement @InterUrg, Nous prenons les devants pour anticiper le contrat "zero brancard"….La crise n'est pas qu'à Saint Etienne, elle est dans toute la France…🛌 #urgencesengreve #soutienalagrevedesurgences pic.twitter.com/eEH4YQ5qZk
— Sainté s'ins-URG (@ins_urg) August 1, 2019