Trois mois après les attentats de Paris, de nombreux blessés toujours hospitalisés
Le ministère de la Santé a publié mardi un bilan des attentats de Paris du 13 novembre dernier. Près d’une trentaine de victimes sont toujours hospitalisées.
Plus de trois mois après les attentats qui ont endeuillé notre capitale, 27 personnes sont toujours hospitalisées et nécessitent toujours une période de convalescence et de rééducation.
Attentats de Paris : 27 blessés nécessitent toujours une hospitalisation
Selon le bilan publié par le ministère de la santé hier, les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ont au total fait 130 morts et 413 blessés. Parmi ces blessés, 27 nécessitent toujours d’être hospitalisés. Certaines blessures nécessitent des temps de guérison très lents. La plupart de ces 27 victimes, toujours hospitalisées, sont désormais prises en charge dans des unités de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR).
Ces services permettent aux patients de retrouver des conditions physiques et psychologiques qui facilitent leur réinsertion sociale et professionnelle et un retour au domicile tout en offrant les soins nécessaires et le suivi psychologique adapté au traumatisme reçu. La rééducation physique et psychologique au sein de ces centres est particulièrement valorisée. La réinsertion et l’autonomie sont, par ailleurs aussi, des points clés sur lesquels les professionnels travaillent avec les patients. Ces services permettent de réaliser une transition entre les soins et le retour à une autonomie complète.
Des chiffres régulièrement revus à la hausse
Christine Taubira, qui était alors ministre de la Justice, avait, mi janvier, avancé un bilan de 350 blessés dont 41 étaient, à l’époque, toujours hospitalisés. Les chiffres du nombre de blessés annoncés hier par le ministère de la Santé sont désormais considérés comme définitifs.
Selon la commission d’enquête parlementaire créée après les attaques, les attentats auraient fait un total de 4.000 victimes physiques mais aussi psychologiques. Le traumatisme laissé par ces attentats peut être handicapant pour de nombreuses personnes ayant vécu les faits même sans avoir été blessées.