Une étude s'est intéressée à l'augmentation des explosions de cigarettes électroniques et les blessures qui s'en suivent.
Après les téléphones portables explosifs, c’est au tour des batteries de cigarettes électroniques d’éclater. C’est ce que constate une étude américaine de l’University of Washington Medical Center à Seattle, qui s’est intéressée à l’augmentation des cas de blessures et brulures dues à la cigarette électronique.
Plus de brûlures liées à l’e-cig
Des accidents dangereux qui viennent rappeler que l’objet n’est pas banal et est à traiter comme tout objet électronique. Le rapport publié dans la revue médicale New England Journal of Medicine constate une augmentation des accidents liés à l’usage de l’e-cig. Entre octobre 2015 et juin 2016 les urgences de l’hôpital de Seattle ont accueilli 15 personnes victimes de brûlures à cause de la cigarette électronique tandis que pendant 5 ans entre 2009 et 2014, seuls 25 cas similaires s’étaient présentés.
Pour 12 patients, leur e-cigarette avait pris feu et causé des blessures plutôt graves nécessitant des soins intensifs voir des greffes cutanées pour certains. Cinq patients ont également subit des brûlures chimique à cause des produits contenus dans les batteries au lithium et 4 ont même eu des dégâts dentaires, comme des dents cassées par l’explosion.
La moitié des brûlures ont été constatées au niveau de la cuisse ou l’aine, ce qui indique des explosions dans la poche et donc hors utilisation active de l’appareil. Le reste se situait à 30% au niveau des mains et 20% sur le visage, pendant l’utilisation. La chirurgienne en charge des travaux, le Dr. Elisha Brownson, souligne : « Les usagers doivent bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’un dispositif anodin : ce n’est pas un jouet, cela peut même être dangereux dans certains cas ».
Respecter les règles d’utilisation d’une batterie
Il convient de rappeler qu’il faut faire attention à utiliser correctement cet appareil électronique, ne pas en demander trop d’un coup à la batterie et l’éteindre après utilisation si possible. Il faut aussi faire attention à la qualité et la provenance du matériel acheté, en rognant sur le prix et les coûts ont risque certainement de rogner sur la qualité.
Si les explosions augmentent c’est également sans doute dû à la démocratisation de l’e-cig, alors que 40% des 18-25 ans l’ont déjà testé et 3% des français l’utiliseraient tout les jours selon une enquête. L’Angleterre de son coté débat même sur l’utilité de la cigarette électronique comme substitut au tabac pour arrêter de fumer.