Des champignons hallucinogènes pour le moral des cancéreux
La substance active des champignons hallucinogènes serait, selon une étude, une excellente thérapie pour réduire l’anxiété et le stress chez les personnes atteintes d’un cancer.
La psilocybine est la substance active que l’on retrouve dans les champignons hallucinogènes. Associée à une thérapie psychologique, la prise ce cette substance améliorerait notablement le moral des personnes atteintes d’un cancer et réduirait le stress et l’anxiété lié à la maladie.
Les champignons hallucinogènes au secours des cancéreux
Les champignons hallucinogènes ont mauvaise presse. Etudiés durant les années 50, ils ont été délaissés un temps par les chercheurs car souvent associés à une utilisation récréative. Une nouvelle étude, publiée par des médecins du Centre Médical de New-York et de John Hopkins, montre pourtant leurs bienfaits dans l’accompagnement psychologique des patients atteints de cancer.
L’étude, publiée dans le « Journal of Psychopharmacology », a montré des résultats particulièrement encourageant sur les malades atteints d’un cancer au stade métastatique ou étant victime d’une rechute. Les volontaires au test ont affirmé, dans 80% des cas, se sentir nettement mieux en ce qui concerne le stress et l’anxiété générés par la maladie.
Les bienfaits de la psilocybine sur le moral des cancéreux
Selon Stephen Ross, le responsable de l’étude et par ailleurs directeur du service de toxicomanie de l’Université de New-York, « Nos résultats représentent la preuve la plus solide à ce jour des bienfaits cliniques de la psilocybine, avec la capacité de transformer les soins apportés aux patients atteints de cancer et souffrant de détresse psychologique ».
Les médecins ayant participé à l’étude estiment, par ailleurs, que la molécule active des champignons hallucinogènes pourrait être efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère. Cependant les chercheurs mettent en garde : « la psilocybine pourrait ne pas fonctionner chez tout le monde et certains groupe de patients, tels que les schizophrènes et les adolescents, ne devraient pas être traités avec ».