Pas de tirage au sort finalement pour entrer en fac de médecine
Dû au manque de place dans les facs de médecine en Ile-de-France, un tirage au sort avait été envisagé pour l’entrée en première année. Il n’aura finalement pas lieu.
Selon un article paru jeudi dernier dans le quotidien « Le Monde », les étudiants souhaitant entrer en fac de médecine en Ile-de-France seraient choisis par tirage au sort à cause d’un manque de place dans les établissements. Une information démentie depuis par le ministère de l’éducation.
Pas de tirage au sort pour étudier la médecine
« Je ferais tout pour que le tirage au sort pour accéder en première année de médecine n’existe jamais : il n’y a pas plus stupide comme moyen de sélection surtout pour accéder à des filières très sélectives » déclarait ainsi Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, au journal « Libération ». Un tel système n’aurait d’ailleurs jamais été évoqué à en croire l’entourage de la ministre de l’éducation.
A l’origine de cet imbroglio le manque de place dans la filière médecine en Ile-de-France. Le rectorat a limité la capacité d’accueil à 7500 étudiants et en 2015, ce sont plus de 8100 étudiants qui entraient en première année. A la rentrée 2016 ils pourraient être 8000 à être admis dans la filière car c’est le nombre d’élèves de terminale qui la mentionne en premier choix dans leurs vœux d’orientation. Depuis plusieurs années, le nombre de candidats en première année de médecine ne cessent d’augmenter.
Un tirage au sort pratiqué dans d’autres filières
Dans certaines filières comme celle des sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), où le nombre de candidats à l’entrée en première année est régulièrement supérieur aux possibilités d’accueil des établissements, la loi prévoit un tirage au sort. Cette pratique aurait pu être appliquée à la filière médecine.
Selon Rémi Patrice, le vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), cité par « Libération » : « On s’approche du point de rupture. Il y a de plus en plus de candidats et les amphithéâtres ne sont pas extensibles à l’infini. Paris n’est que le symptôme d’un problème plus global« .