Le docteur Joyeux a été radié de l’Ordre pour critique des vaccins

Le docteur Henri Joyeux était au cœur de nombreuses polémiques, notamment suite à ses propos sur les vaccins. Hier, il a finalement été radié de l'Ordre des médecins.

Henri Joyeux, le chirurgien cancérologue, à la retraite depuis 2014, ne pourra plus utiliser son statut de docteur en médecine. Il a en effet été radié de l’Ordre des médecins à compter du 1er décembre. Le Professeur Joyeux avait fait l’objet une plainte du Conseil national de l’Ordre des médecins pour des propos sulfureux, notamment envers les vaccins.

Les prises de position d’Henri Joyeux l’auront conduit à la radiation

Selon une information de l’Agence de presse médicale (APM), le professeur Henri Joyeux, chirurgien cancérologue, a été radié de l’Ordre des médecins par décision de la chambre disciplinaire ordinale de première instance du Languedoc-Roussillon. Cette radiation sera effective à compter du 1^er décembre prochain.

Le médecin à la retraite s’est vu reproché deux infractions : « la tenue de propos non appuyés sur des bases scientifiques [et portant] atteinte à la profession » et également un « discours qui peut être dangereux pour la population parce qu’il s’agirait de discréditer le mécanisme de vaccination préventive« . Il a toutefois 30 jours pour faire appel de cette décision.

Des substances dangereuses dans les vaccins

Selon la chambre disciplinaire, le Pr. Joyeux « a commis des manquements d’une extrême gravité au code de déontologie » et n’a pas respecté un article spécifiant que « le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire« . En outre il aurait enfreint la loi « en indiquant des dangers pour la santé de suivre les recommandations du Haut Conseil de la santé publique« .

Le chirurgien cancérologue avait publié une pétition sur Internet, qui rassemble aujourd’hui plus d’1 million de signatures. Cette pétition est accompagnée d’une lettre, adressée à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans laquelle il dénonce les substances dangereuses contenus dans le vaccin hexvalent (qui protège contre 6 maladies) « Infanrix Hexa », avec lequel les enfants doivent être vaccinés puisque les 3 vaccins obligatoires (DTPolio-Hib-Coqueluche) seraient en pénurie.