Aussi appelées gonalgies, elles sont très fréquentes. De nombreuses causes peuvent en être à l'origine.
Les douleurs qui se situent au niveau du genou sont appelées gonalgies. Derrière ce terme se cachent de très nombreuses causes, et ses symptômes sont souvent rencontrés par les professionnels de santé.
Et pour cause, puisque cette articulation est très sollicitée en raison du poids qu’elle a à supporter.
Les causes des douleurs du genou
Un traumatisme
Un choc peut entraîner des douleurs : fracture du tibia ou du fémur, et ce quel que soit la présence d’une fracture des cartilages du genou, élongation ou rupture des ligaments en cas d’entorse, ou encore lésion du ou des ménisques.
Gonalgies sans traumatisme
La douleur au genou non traumatique la plus fréquemment rencontrée est celle qui découle de l’arthrose.
Mais l’usure des ménisques est une autre cause potentielle, que des traumatismes répétés peuvent favoriser, tout comme des déséquilibres de la posture debout.
Parmi les autres origines, citons :
- la fracture spontanée pour les sportifs de haut niveau, les danseurs ou les militaires… ;
- la bursite pré-rotulienne, inflammation de la bourse séreuse localisée à l’avant du genou ;
- l’aglodystrophie, qui constitue plusieurs symptômes consécutifs d’une intervention chirurgicale ou un choc ;
- la maladie d’Osgood–Schlatte qui est l’inflammation ou fragmentation de la bosse osseuse de l’avant du tibia…
Gonalgies d’origine inflammatoire
- des maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme lié à un psoriasis, la spondylarthrite ankylosante… ;
- des rhumatismes liés à des cristaux de très petite taille s’accumulant dans l’articulation : la goutte, la chondrocalcinose ;
- la tendinite douloureuse ;
- l’infection du genou ;
- une tumeur, mais cela est beaucoup moins fréquent.
Auto-médication et douleurs du genou
Avant de consulter, vous pouvez prendre du paracétamol en respectant les doses maximales, ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme de l’ibuprofène ou kétoprofène. Là encore, attention car les contre-indications sont nombreuses tout comme les possibles effets secondaires.
Consultation et traitement
Avant tout examen clinique, le médecin va déterminer avec vous l’origine de la douleur et son retentissement sur la vie quotidienne.
Puis, l’examen dans deux positions :
- debout pour détecter une potentielle boiterie ;
- allongée, pour déterminer l’existence d’un épanchement articulaire, une tuméfaction, une mobilité réduite.
Des radiographies, un scanner, une IRM, une échographie ou une ponction pourront compléter l’arsenal de diagnostic.
Quel traitement en cas de gonalgies ?
Comme souvent, deux angles sont possibles :
- la voie médicamenteuse ; voir orale, infiltration dans l’articulation, séances de kinésithérapie, semelle orthopédique ou orthèse;
- le recours à la chirurgie : sous arthroscopie pour les ménisques et ligaments, l’ostéotomie de ré-axation de la jambe, la pose d’une prothèse.