Évolution du virus HMPV : de nouvelles souches responsables de détresses respiratoires chez les enfants
Une étude révèle que le virus HMPV est une cause majeure de détresse respiratoire chez les enfants, et l'apparition de nouvelles souches, A2.2.1 et A2.2.2, démontre une évolution constante de ce virus.
Tl;dr
Ne pas céder à la panique face au HMPV en Inde
Il est essentiel de ne pas céder à la panique alors que l’Inde est confrontée à des cas d’infection par le virus respiratoire HMPV (human metapneumovirus). Les spécialistes de la santé exhortent la population à rester calme, surtout dans le contexte actuel où des flambées épidémiques ont également été signalées en Chine.
Une étude éclaire l’impact du HMPV sur la santé pédiatrique
Une étude récente a permis d’approfondir nos connaissances sur le HMPV et son impact sur la santé des enfants. Les chercheurs de l’Institut de formation médicale postdoctorale Jawaharlal, du département de microbiologie de Puducherry, en Inde, ont découvert de nouvelles souches du virus, A2.2.1 et A2.2.2.
Des souches du virus en évolution
Le HMPV est un virus respiratoire divisé en deux groupes génétiques principaux : A et B, avec les sous-groupes A1, A2, B1 et B2. « L’étude souligne la prévalence significative et la diversité génétique du hMPV chez les enfants à Puducherry, en Inde. Notamment, l’identification de nouvelles souches A2.2.1 et A2.2.2 met en évidence l’évolution du hMPV », ont déclaré les chercheurs.
Importance de la surveillance continue
Ces souches présentent une diversité génétique, mais toutes provoquent des infections respiratoires, allant de symptômes légers semblables à ceux du rhume à des problèmes respiratoires inférieurs graves. Les deux groupes mutent avec le temps, compliquant ainsi le développement de vaccins et d’antiviraux, d’où l’importance d’une surveillance continue.
Cette étude, publiée dans la revue IJID Regions, révèle que l’infection par le HMPV est particulièrement prévalente chez les enfants de moins d’un an, avec 67% d’entre eux présentant des symptômes de respiration sifflante et 6,9% ayant des convulsions.