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Froid : une personne sur cinq dispose d’un gène protecteur

Actualités > Génétique
Par Gabriel Foffano,  publié le 19 février 2021 à 19h03.

Des chercheurs viennent récemment de prouver que certains individus avaient une prévalence au froid suite à l’absence d’une protéine dans leur organisme.

Chaque individu a une sensibilité différente face à la chaleur, ou bien au froid. Selon une récente étude menée par des chercheurs suédois, une personne sur cinq serait beaucoup moins sensible face aux basses températures. Ainsi, l’absence de la protéine α-actinine-3 dans les fibres musculaires permettrait une meilleure résistance au froid grâce à une mutation génétique.

Une nouvelle étude qui n’a pas froid aux yeux

Au fil des siècles, les gènes du corps humain ont muté afin de s’adapter à diverses situations. Récemment, des chercheurs du Karolinska Institutet ont ainsi constaté que certaines personnes disposaient d’un variant de gène permettant de résister plus fortement au froid. Cette mutation génétique est aujourd’hui présente chez plus d’un cinquième de la population mondiale et fait suite à la non sécrétion de la protéine α-actinine-3. Selon les chercheurs, la prévalence de ce gène aurait augmenté suite à la migration d’humain d’Afrique vers des pays plus froids en Europe central, mais aussi du Nord.

Publiée dans la revue scientifique The American Journal of Human Genetics, l’étude explique que les personnes ne disposant pas de cette protéine ont une plus grande partie de leur muscle squelettique comprenant des fibres musculaires à contraction lente. Ainsi, ces dernières sont plus durables et écoénergétiques que les fibres musculaires à contraction rapide, ce qui permet aux individus d’avoir une meilleure tolérance aux températures basses.

Håkan Westerblad, professeur de cellulaire physiologie musculaire au Département de physiologie et pharmacologie à l’Institut Karolinska, déclare « Cela suggère que les personnes dépourvues d’α-actinine-3 sont plus aptes à rester au chaud et, en termes d’énergie, à supporter un climat plus difficile, mais il n’y a pas eu de preuves expérimentales directes pour cela auparavant. Nous pouvons maintenant montrer que la perte de cette protéine donne une plus grande résistance au froid et nous avons également trouvé un mécanisme possible pour cela ».

Le Récap
  • Une nouvelle étude qui n’a pas froid aux yeux
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