Les Groupements Hospitaliers de Territoire sont entrés en vigueur
Les Groupements Hospitaliers de Territoire, inscrits dans la loi Santé votée au mois de janvier, sont entrés en vigueur au 1er juillet. Les hôpitaux de France sont désormais rassemblés en 130 groupements.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclaré qu’à partir du 1er juillet, les 850 établissements de santé de l’hexagone ont rejoint l’un des 130 Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT). Une restructuration du tissu hospitalier qui va permettre aux établissements publics de mettre leurs moyens en commun et de travailler ensemble.
Les 130 Groupements Hospitaliers de Territoire sont constitués
“C’est une véritable révolution pour nos hôpitaux, en matière d’offre de soins, de présence hospitalière sur le territoire, il y aura un avant et un après” déclarait fin juin la ministre de la Santé, Marisol Touraine. L’idée de ces regroupements est de retrouver dans chaque groupe un centre plus important et des établissements plus petits et peut-être plus spécialisés afin de répondre à un maximum de besoins de soins.
Cette restructuration s’est faite sans douleur bien que quelques manifestations de la part de personnels hospitaliers craignant la fermeture de leur service, d’habitants qui avaient peur de perdre leurs hôpitaux ou encore d’élus réticents ont eu lieux ces dernières semaines. “Le processus s’est bien déroulé et chacun des acteurs a pris la mesure des enjeux” de cette réforme, indiquait la ministre, en ajoutant : “Les discussions se sont passées dans un climat très positif avec des inquiétudes parfois“.
Un choix laissé aux établissements
Les établissements de santé ont pu choisir eux-mêmes leurs partenaires et les groupements sont de tailles variables. Ainsi, certains regroupent seulement 2 ou 3 établissements, d’autres plus d’une vingtaine, en sachant qu’en moyenne un groupement est composé de 6 ou 7 établissements. Entre 50.000 et 2 millions d’habitants seront servis par groupement.
Les hôpitaux psychiatriques ayant un système de financement à part, 10 d’entre eux ont obtenu une dérogation pour ne pas faire partie des GHT. A noter enfin que les établissements privés à but lucratif n’ont pas été inclus dans ces groupements.