L’Agence Européenne des Médicaments siègera-t-elle à Lille?
Suite au Brexit, l’Agence Européenne des Médicaments, située à Londres, se cherche un nouveau siège. Plusieurs villes se sont portées candidates dont Lille, qui prône la qualité de la filière santé de la région des Hauts-de-France.
L’Union Europénne se sépare du Royaume-Uni, entraînant la relocalisation de plusieurs sièges d’entreprises européennes comme celui de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) implantée à Londres depuis sa création en 1995. Au vue de l’opportunité d’accueillir cette instance de taille, qui apportera sans nul doute, un essor économique à la région, plusieurs villes se sont portées candidates dont celle de Lille qui bénéficie de certains atouts indéniables. Feront-ils la différence face à la concurrence ?
La Candidature Lilloise
L’EMA, chargée, entre autre, de l’autorisation de la commercialisation de nouveaux médicaments sur le marché européen, compte actuellement 890 salariés et plus de 3 000 experts. Cela représentante une manne économique pour la ville qui accueillera ses locaux suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Martine Aubry, la maire de de Lille (PS), porte la candidature de la capitale des Flandres avec enthousiasme, rappelant son rayonnement majeur dans le secteur de la santé avec notamment le très réputé C.H.R.U de Lille et l’agence de développement Eurasanté. Le président de région, Xavier Bertrand (LR) et le président de la métropole Damien Castelain (sans étiquette), soutiennent la maire de Lille dans le projet d’accueil de l’EMA pour lequel la ville avait déjà candidaté lors de la création de l’agence et qui avait finalement dû d’incliner face à Londres. Par ailleurs, tous s’accordent à dire que la courte distance entre les 2 villes forme un avantage de taille pour faciliter le déménagement des locaux.
Les autres candidatures européennes
Plusieurs villes ont déjà confirmé leur souhait d’accueillir l’AME, parmi celles-ci on retrouve; Stokholm, Barcelone, Milan et Bonn à l’échelle européenne ou encore Strasbourg en France qui met en avant son tissu d’industries chimiques et pharmaceutiques ainsi que ses instituts scientifiques de renom.
Enfin, Lyon, par la voix de Françoise Grossetête, vice-présidente du parti populaire européen en charge des dossiers santé, montre un intérêt certain à se porter candidate revendiquant « un excellent réseau de transports et d’infrastructures de qualité », en précisant que la ville de Lyon « jouit d’une excellente situation géographique ». Bien que la candidature Lyonnaise ne soit pas encore officielle, elle semble avoir le soutien de la métropole.