Le port du masque permet tout de même aux enfants de comprendre des émotions
Découvrez les résultats d’une étude autour de l’impact du port du masque sur la compréhension des émotions par des enfants.
La plupart des populations dans le monde ont désormais expérimenté le masque. Geste barrière phare avec la distanciation sociale, le masque couvre une large partie du visage de chaque individu et peut parfois sembler handicapant pour comprendre les autres. Une récente étude sur le sujet vient de prouver que les enfants pouvaient tout de même cerner correctement les émotions malgré le port du masque.
Les enfants comprennent-ils bien les émotions des personnes avec un masque ?
Tous les jours, enfants et adultes portent des masques afin de se protéger du virus de la Covid-19. Une étude publiée le 23 décembre dans Plos One a permis de rassurer les acteurs travaillant ou vivant avec des enfants sur les effets du masque sur la compréhension des émotions. Commençons tout d’abord par évoquer l’échantillon de l’étude, l’étude a été menée sur 81 Américains âgés de 7 à 13 ans. Pour être plus précis, on dénombre 37 filles et 44 garçons. Des photos ont ainsi été montrées à ces enfants des visages avec un masque, des lunettes de soleil ou sans accessoires. L’objectif était ainsi de savoir s’ils reconnaissaient bien les émotions suivantes : la joie, la colère, la tristesse, la surprise, le dégout et la peur.
Les résultats de l’étude
Les résultats dévoilent que dans 66% des cas, les émotions étaient correctement perçues lorsque le visage était à découvert. Un chiffre largement supérieur à celui d’un enfant choisissant une des six émotions au hasard (1 chance sur 6, soit 17%). Le plus rassurant reste les résultats des enfants lorsque les individus portaient un masque. Dans 28% des cas, ceux-ci ont réussi à identifier la tristesse, la peur dans 18 % des as et la colère dans 27% des cas.
La co-auteure de l’étude Ashley Ruba déclare ainsi que « même avec un masque couvrant le nez et la bouche, les enfants ont pu identifier ces émotions à un meilleur niveau que le hasard ». L’équipe de chercheurs a aussi remarqué que les lunettes de soleil n’ont pas facilité l’identification de la colère. En cause, les sourcils étaient beaucoup moins visibles. De plus, la peur et la surprise ont été souvent confondues étant donné l’expression faciale en forme de « o » caractérisant ces émotions.