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Les anticorps de requins pour combattre les futures pandémies de coronavirus ?

Actualités > COVID-19 > Animaux
Par Jerome,  publié le 5 janvier 2022 à 10h42.
Photo d'illustration. Des requins nourrice.

Photo d'illustration. Des requins nourrice. Pixabay

Des chercheurs américains planchent actuellement sur un traitement qui pourrait venir compléter l'arsenal de lutte.

Quelques jours avant Noël, la revue Nature a publié les résultats d’une étude menée par les chercheurs de l’université américaine du Wisconsin-Madison.

En collaboration avec d’autres universitaires et une société spécialisée dans le domaine biomédical, ils démontré l’efficacité d’une certaine catégories de protéines, lesquelles jouent un rôle prépondérant dans l’immunité adaptative des squales, et qui sont produites par l’espèce des requins nourrices.

Des protéines VNARs

Ces anticorps, nous rapporte Sciences&Avenir, sont en effet en mesure de stopper l’infection par le Sars-Cov-2 dans des cellules humaines. Il s’agit d’un certain type de protéines VNARs, pour “Variable New Antigen Receptors”. Dix fois plus petites que les anticorps de l’Homme, elles sont aussi plus efficaces et précises.

Le site spécialisé ajoute qu’elles “ont aussi une géométrie particulière qui leur permet de reconnaître les antigènes des coronavirus, de se lier aux protéines infectieuses et donc d’empêcher leur action sur l’organisme”.

1 protéine sur 1 milliard

Pour arriver à leurs fins, les scientifiques ont dû passer au tamis pas moins d’un milliard de versions différentes d’anticorps de requins. Résultat des courses ? Trois protéines VNARs ont émergé, capables d’agir contre le virus Sars-Cov-1. Et une seule, la 3B4, s’est avérée suffisamment puissante contre le Sars-Cov-2.

Les chercheurs comptent misent sur ce progrès dans le but de développer  un ou des traitements à base de VNARs pour lutter contre les potentielles prochaines pandémies de coronavirus. Aaron Lebeau qui a dirigé cette étude, résume : “le plus gros problème c’est le nombre de coronavirus qui risquent d’infecter les humains. Nous préparons donc un arsenal de médicaments basés sur les VNARs de requins que nous pourrons utiliser pour lutter contre les futures pandémies de SARS. C’est une sorte d’assurance pour la suite”. De quoi faire froid dans le dos, mais aussi de rassurer ?

Le Récap
  • Des protéines VNARs
  • 1 protéine sur 1 milliard
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