L’Espagne rencontre un premier cas de microcéphalie lié au virus Zika
Le fœtus d’une femme enceinte a été diagnostiqué atteint de microcéphalie par les autorités sanitaires de la région espagnole de Catalogne. La future mère était touchée par le Zika.
Alors que le virus du Zika est présent en Amérique du sud depuis 2015, il commence à faire parler de lui en Europe. En effet, le fœtus d’une femme enceinte atteinte du virus qu’elle avait contracté en Amérique du sud a été diagnostiqué atteint de microcéphalie. Il s’agit du premier cas associé au virus Zika dans le pays.
Un deuxième cas de microcéphalie lié au virus Zika en Europe
En Espagne, un peu plus de 100 femmes ont été contaminées par le virus du Zika dont 13 sont enceintes. Selon un communiqué de l’Agence régionale de la santé de la Catalogne, une microcéphalie, une malformation du cerveau, a été diagnostiquée chez le fœtus de l’une d’entre elles. Cette femme était également infectée par la dengue.
Cependant, tous les cas recensés en Espagne sont des cas importés. Toutes les femmes touchées ont contracté le virus lors d’un séjour en Amérique du sud. D’autres pays d’Europe sont également touchés par ces cas importés. C’est le deuxième cas d’une microcéphalie liée au virus Zika qui est détecté en Europe. Un premier cas avait été diagnostiqué en Slovénie.
Un virus transmis par un moustique
Le virus du Zika est encore mal connu. On sait cependant qu’il est transmis par un moustique mais qu’il peut se transmettre entre deux êtres humains par relations sexuelles. En outre, depuis plusieurs semaines, sa relation avec des cas de microcéphalie et d’autres malformations congénitales a été mise en évidence.
Selon des experts en santé, l’absence d’un test empêche de mieux appréhender l’épidémie de Zika qui touche l’Amérique du sud et notamment le Brésil. Cependant, les choses pourraient changer très prochainement. En effet, des chercheurs de l’Université de Harvard ont mis au point un test permettant de dépister le virus du Zika dans la salive ou le sang. Ce test montre ses résultats « par un simple changement de couleur, si bien que même un œil peu entraîné peut facilement savoir si le virus Zika est présent ou non dans l’échantillon« , expliquaient les chercheurs.