Malformations congénitales : la non-responsabilité de la pilule contraceptive
Les malformations congénitales ne sont pas la conséquence de la prise d’une pilule contraceptive. Il s’agit de la conclusion d’une enquête qui s’est focalisée sur près de 900 000 enfants depuis 1997. Les résultats des années 80 n’ont pas été confirmés.
Les nouvelles conclusions devraient apaiser les mamans
Lorsque les parents prennent la pilule, il y a parfois un doute concernant d’éventuelles malformations congénitales. Cette appréhension est expliquée par les résultats d’une étude publiée dans les années 80. Ils précisaient qu’il pouvait exister un lien de cause à effet, car la pilule contraceptive était susceptible d’accroître les risques. Plusieurs décennies plus tard, les scientifiques ont à nouveau étudié les conséquences d’une telle contraception et les conclusions sont rassurantes.
Une enquête sur les malformations congénitales avec 900 000 bébés
Entre 1997 et 2011, ce sont 900 000 naissances qui ont fait l’objet d’une enquête très minutieuse. Les chercheurs ont pu constater que la prise de la pilule contraceptive au début de la grossesse ne pouvait pas être responsable des malformations congénitales. Cette situation est relativement courante, car des femmes peuvent attendre un bébé après avoir manqué un comprimé. Toutefois, elles continuent de vider la plaquette sans savoir que le fœtus est sur le point de se développer. Le Danemark et les États-Unis ont collaboré sur cette étude publiée dans le British Medical Journal et elle devrait apporter de la sérénité.
La prévalence est similaire pour la prise ou l’arrêt de la pilule. Ils ont pu former plusieurs groupes de femmes, certaines prenaient la pilule contraceptive au début de la grossesse, d’autres n’ont jamais opté pour ce moyen de contraception alors que des futures mamans avaient stoppé la prise un trimestre auparavant. Les chercheurs ont ainsi pu découvrir que les malformations congénitales n’étaient pas influencées, car la prévalence était identique dans les groupes.