Depuis le début de la semaine, des milliers de guadeloupéens n'ont plus d'eau potable à cause d'un mouvement de grève dans un syndicat d'alimentation en eau.
Ce sont des milliers de foyers guadeloupéens qui sont privés d’eau potable, totalement ou en partie, depuis le lundi 30 mai. En effet, le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe (Siaeag) a appelé à une grève reconductible.
Une grève prive des milliers de guadeloupéens d’eau potable
Depuis lundi le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe a appelé à une grève reconductible. Ce conflit social prive d’eau potable des milliers de foyers sur l’île. Six villes desservies par le Siaeag, dans le sud de la Grande-Terre et l’est de la Basse-Terre sont particulièrement touchées. Selon l’intersyndicale, cela correspond à 30 ou 40% des abonnés à l’eau potable.
Les revendications concernent le non-respect du paiement de la prime de vacances, un protocole d’accord qui avait été signé en mars ainsi que sur un autre protocole, signé en décembre 2014 celui-là, qui prévoie le transfert de plus d’une centaine d’agents de la Générale des eaux vers le syndicat.
“Des familles, des entreprises, des établissements publics sensibles n’ont plus un accès normal à un service public absolument fondamental : cela n’est pas acceptable” avait déclaré la préfecture dans un communiqué mercredi.
Un service minimum a été mis en place
“Nous avons réussi à faire revenir autour de la table des négociations, les organisations syndicales pour mettre en place un véritable service d’astreinte qui vaut service minimum“, déclarait Laurent Bernier, le président du Syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe, hier matin.
Cette même journée, M. Bernier estimait que l’eau potable devrait faire son retour “très rapidement dans la journée pour les zones soumises à cette pénurie depuis 72h“. Ce service minimum sera maintenu jusqu’à la reprise des négociations, samedi.