OMS : Le diabète 7e cause de décès dans le monde d’ici 2030
Demain 7 avril, la journée mondiale de la Santé tentera de nous sensibiliser sur le diabète. Une pathologie qui ne cesse de gagner du terrain à l’échelle mondiale.
Les chiffres donnés par l’Organisation Mondial de la Santé dans son premier rapport sur le diabète dans le monde sont assez alarmants. Alors qu’il y avait 108 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde en 1980, l’OMS estime le nombre de malades à 422 millions en 2014. Le pourcentage de malade du diabète dans le monde est passé de 4,7 % à 8,5 % chez la population adulte mondiale.
Le diabète ne cesse de progresser
Cette forte progression du diabète s’explique bien entendu par une hausse des facteurs de risque associés. Ainsi, la hausse de l’obésité dans le monde est corrélée avec cette hausse du diabète. Rappelons que 13 % des adultes sont atteints d’obésité dans le monde et que cette part pourrait passer à 20 % d’ici à 2025.
En 2012, le diabète était à l’origine de 1,5 million de décès. « Un taux de glycémie plus élevé que le niveau optimal a provoqué 2,2 millions de décès supplémentaires en augmentant les risques de maladies cardiovasculaires et d’autres affections. » En tout, 3,7 millions de décès prématurés, dont plus de 40 % avant l’âge de 70 ans sont actuellement la faute du diabète.
7e cause de décès dans le monde d’ici 2030
Si cette progression fulgurant continue, le diabète pourrait devenir la 7e cause de décès dans le monde. Pour lutter contre le phénomène, l’OMS sensibilise sur les bonnes pratiques. « Les cas de diabète sont, dans une forte proportion, évitables. L’expérience a montré que des mesures simples de modification du mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder un diabète de type 2 » indique l’organisation qui préconise une alimentation saine combinée à une pratique physique régulière.
L’organisation ajoute également que « La prévention et le traitement du diabète supposent une action d’envergure pour […] réduire d’un tiers d’ici 2030 la charge de mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles. Bien des secteurs de la société ont un rôle à jouer : pouvoirs publics, employeurs, éducateurs, producteurs, société civile, secteur privé, médias, sans oublier les intéressés eux-mêmes… »