La Banque Mondiale, en partenariat avec l’Organisation de la Santé (OMS), a annoncé la création d’un fond de financement d’urgence pour faire face à d’éventuelles pandémies.
Face à des pandémies les pays les plus pauvres sont démunis. L’exemple le plus récent est l’épidémie d’Ebola qui a fait rage en Afrique. Une catastrophe humaine mais aussi économique pour les pays les plus touchés comme le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone. Pour agir plus rapidement face à ces pandémies, la Banque Mondiale et l’OMS ont créé un fond de financement d’urgence.
La Banque Mondiale débloque un fond d’aide en cas de pandémies
Afin que les erreurs relevées lors de l’épidémie d’Ebola dans l’ouest de l’Afrique ne se reproduisent pas, notamment la lenteur du déblocage de l’aide financière pour venir en aide aux pays touchés, la Banque mondiale a créé un fond de financement d’urgence en cas de pandémie, en partenariat avec l’OMS.
La gestion internationale de l’épidémie d’Ebola, qui avait fait rage en 2014 dans l’ouest de l’Afrique, est loin d’être irréprochable. 28.600 personnes ont été infectées par le virus dont 11.300 en sont décédées. “Il a fallu des mois pour acheminer les ressources substantielles et du soutien aux pays pendant que le nombre de victimes continuait de monter“, indiquait Jim Yong Kim, ancien médecin spécialiste des maladies infectieuses et président de la Banque Mondiale. En outre, “il n’y a pas de système international capable de répondre rapidement à une pandémie” ajoutait-il.
Ainsi, la Banque mondiale a décidé la création d’un fond d’aide permettant de débloquer 500 millions de dollars en cas d’épidémie telles que le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) ou l’Ebola. Ces fonds d’urgence seront destinés aux 77 pays les plus pauvres de la planète identifiés par la Banque Mondiale.
Des fonds disponibles immédiatement
“On ne peut pas changer la vitesse d’un ouragan ou la force d’un tremblement de terre mais nous pouvons influer sur la propagation d’une épidémie en acheminant suffisamment d’argent au bon endroit et au bon moment“, déclarait M. Kim. En répondant rapidement face à une épidémie, la Banque Mondiale estime que les dommages sur l’économie seront bien moindres.