Une enquête publiée par l'UNAF vient bouleverser l'idée que l'on se fait des pères. L'évolution de leur comportement est notable et les papas d'aujourd'hui ne reproduisent plus le schéma de leur père.
L’Association Nationale des Associations Familiales (UNAF) a hier publié une étude qui s’intéresse aux pères. Un sujet peu abordé et dont les résultats montrent une réelle évolution du comportement des papas d’aujourd’hui.
Changements notables des mentalités des papas
Selon Marie-Andrée Blanc, la présidente de l’UNAF : “jamais personne ne s’inquiète du rôle des pères et de leur perception. Nous voulions aller à leur rencontre“. Une vaste étude via des questionnaires donne des résultats particulièrement intéressants. Ainsi, seulement 14 % des papas aujourd’hui déclarent élever leur enfant comme le faisait leur père. 48 % avouent élever leur enfant de manière “plutôt différente” et ils sont 38 % à admettre éduquer leur progéniture de façon “totalement différente” de l’éducation reçu de leur père.
L’étude précise que les papas d’aujourd’hui “disent être plus à l’écoute, dialoguer davantage, être plus proches de leurs enfants, plus affectifs, s’impliquer davantage dans leur scolarité que leur père ne l’avait fait avec eux“. L’inspiration du modèle éducatif des pères d’aujourd’hui vient pour 43% de celle transmise par leur mère, 20 % concèdent que leur référence éducative est la mère de leur enfant tout en précisant qu’ils agissent de manière un peu “différente” que leur conjointe.
Transmettre des valeurs et permettre l’épanouissement
Les principales valeurs que les papas d’aujourd’hui veulent transmettre sont : “être présent, à l’écoute” mais aussi “qui offre un cadre sécurisant où les enfants peuvent s’épanouir“. Les autres qualités mises en avant pour définir une notion de bon père sont être “attentif et attentionné” représenter une forme d'”’autorité“, “fixer des limites“, “donner un cadre” ou bien encore “transmettre des valeurs“.
Autre changement notable de l’évolution du rôle du père dans l’éducation, 42 % des papas estiment que leur rôle est aussi important que celui de la mère et même 1% estiment qu’il est plus important. Un changement radical en comparaison du modèle prévalant dans les années 70. Petit bémol cependant, malgré l’implication déclarée des papas, les mamans passeraient 2 fois plus de temps à s’occuper des enfants que les pères. 47% d’entre eux déclarant manquer de temps pour cela. Ils sont aussi nettement moins nombreux à être prêts à travailler moins pour consacrer davantage de temps à leur progéniture.