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Perte d’odorat : un nez bionique pour palier les effets ?

Actualités > COVID-19
Par Jerome,  publié le 26 octobre 2022 à 10h22.
Photo d'illustration. Une enfant respirant l'odeur d'une fleur.

Photo d'illustration. Une enfant respirant l'odeur d'une fleur. Pixabay

Des scientifiques cherchent à développer un outil pour palier les effets de l'anosmie, que l'on rencontre notamment dans les cas de Covid long.

Richard Costanzo dirige le département de physiologie et de biophysique de l’université du Commonwealth de l’Etat de Virginie aux États-Unis. Cela fait 40 ans qu’il se penche sur les cas d’anosmie, en d’autres termes la perte partielle ou complète du sens de l’odorat.

Et la survenue de pandémie de Covid, qui avec elle a entraîné un fort surplus de cas de perte de l’odorat, lui a donné une raison supplémentaire de vouloir combattre ses effets.

Nez bionique : un projet ambitieux

L’idée est de mettre au point une prothèse pour se substituer aux capteurs olfactifs. Et ce n’est pas une mince affaire, car comme nous le nous rappelle Le Point, les quelque 400 types de ces capteurs sont en mesure de distinguer 1000 milliards d’odeurs.

Aidé de Daniel Coelho, professeur spécialisé en ORL,  il veut donc “court-circuiter” ce système incroyablement complexe. Il fallait déjà choisir un capteur d’odeurs, en l’espèce une technologie basée sur des matériaux semi-conducteurs développée par d’autres laboratoires. Autant dire que le travail est titanesque car les outils dont on dispose à ce jour ne sont pas en mesure de reconnaitre plus de quelques dizaines d’odeurs.

La transmission des signaux au cerveau

Mais ensuite, comment assurer la transmission des signaux au cerveau ? Le parcours des signaux olfactifs est compliqué. Ce sont les chimiorécepteurs du nez qui assurent la transmission à deux bulbes olfactifs, que l’on trouve derrière la cavité nasale. Traités, ils sont renvoyés vers d’autres parties du cerveau dédiées entre autres à la mémoire et aux émotions.

Seulement, il reste à savoir dans quelles parties du cerveau infuser les signaux captés par le nez bionique. En attendant, ce qui est certain c’est que des implants cochléaires comme ceux déjà utilisés pour améliorer l’ouïe seront en charge du transfert.

Selon les chercheurs, il “faudra encore 10 à 15 ans pour être capable de présenter une prothèse fonctionnelle”. D’autres chercheurs misent quant à eux sur les cellules souches pour “rebooter” les zones endommagées par le Covid.

Le Récap
  • Nez bionique : un projet ambitieux
  • La transmission des signaux au cerveau
En savoir plus
  • Pour L’OMS, le Covid ne sera bientôt pas plus dangereux que la grippe saisonnière
  • Covid : la HAS ne recommande plus la vaccination pour la population générale
  • Covid : la HAS ouvre la voie à la réintégration des soignants non vaccinés
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