Poisson zèbre : une piste dans la réparation de la moelle épinière ?
Une particularité du poisson zèbre pourrait être la clé dans la réparation des lésions de la moelle épinière, qui entraînent des paralysies chez les humains.
Les lésions de la moelle épinière entrainent chez les humains des paralysies voire même le décès. Il existe dans le monde aquatique un petit poisson, le poisson zèbre, bien connu des aquariophiles, qui est capable de réparer les dégâts provoqués par une rupture de sa moelle épinière. Des scientifiques se sont penchés sur ce cas afin de, pourquoi pas, aboutir à un nouveau traitement.
Un poisson qui répare les lésions de la moelle épinière
Lorsque l’on cherche des solutions aux problèmes médicaux des humains, il faut savoir parfois observer la nature. On sait que les plantes servent à la confection de nombreux traitements de maladie par exemple. Des scientifiques se sont intéressés aux poissons et plus précisément au poisson zèbre pour ses capacités exceptionnelles à réparer sa colonne vertébrale.
Ce petit poisson possède en effet une parade lorsqu’il est victime d’une lésion de la moelle épinière, bien souvent fatale à l’être humain. Des chercheurs se sont en effet rendu compte que cet animal aquatique est capable de se régénérer. Les cellules créent une sorte de « pont » entre chaque partie de la zone affectée, ensuite les cellules nerveuses se développent et le poisson est complètement guérit. Au bout de 2 mois il peut se mouvoir comme auparavant.
Un gène isolé
Les scientifiques ont découvert qu’un gène en particulier joue un rôle clé dans le déclenchement de la guérison. Ce gène permet la production d’une protéine (CTGF) qui joue un rôle essentiel. Si l’expression de ce gène est bloquée, le poisson ne peut guérir de sa lésion et reste paralysé.
Les humains possèdent également cette protéine et lorsque celle-ci est injectée chez ces poissons, la régénération des tissus s’effectue parfaitement et ils sont de nouveau mobiles après quelque temps. Cependant, la seule présence de cette protéine étonnante ne rend pas cette guérison possible chez les humains. D’autres facteurs entrent en jeu chez les poissons expliquent les chercheurs. Les scientifiques vont continuer leurs travaux et traquer les autres protéines impliquées dans ce processus de guérison chez le poisson zèbre.