Pollution de l’air : l’indice ATMO évolue et s’étend sur le territoire français
Permettant d’évaluer la qualité de l’air face à la pollution, l’indice ATMO s’améliore afin d’être plus précis et accessible.
Mis en place en 1994, l’indice ATMO est un indicateur de la qualité de l’air dans les agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants. Afin de mieux rendre compte de la pollution de l’air, une nouvelle méthode de calcul est entrée en vigueur avec notamment l’ajout d’un indice aux particules fines PM2,5.
Pollution de l’air : un risque pour la santé à quantifier au quotidien
Comme le souligne la page du gouvernement concernant la pollution de l’air, 48 000 personnes décèdent chaque année à cause de ce phénomène, soit 9% des mortalités en France. Outre un aspect néfaste pour la santé des êtres humains, la pollution atmosphérique touche aussi l’environnement. On dénombre aujourd’hui deux catégories de polluants de l’air : les polluants primaires, émis directement dans la nature, et les polluants secondaires, soit ceux issus de la réaction chimique ou photochimique d’un ou plusieurs polluants primaires.
Afin d’évaluer le niveau de pollution de l’air, un indicateur a été implémenté : l’indice ATMO. Avant 2021, celui-ci permettait de noter de façon journalière la qualité de l’air dans les villes de plus de 100 000 habitants. Pour cela, quatre polluants étaient pris en compte : le dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10).
Les changements apportés à l’indice ATMO en 2021
Depuis le 1er janvier 2021, l’indice ATMO a changé afin de permettre une évaluation plus précise de la pollution de l’air. Pour commencer, un nouveau polluant est pris en compte : les particules finis de moins de 2,5 micromètres (PM2,5). Second point, la géolocalisation de l’indice ATMO ne sera plus uniquement réservée aux villes de plus de 100 000 habitants. Celle est désormais plus précise et visionnable au niveau communal. Dernier petit changement, les niveaux d’alertes ainsi que les couleurs ont été modifiés. Six niveaux existent désormais : bon, moyen, dégradé, mauvais, très mauvais et extrêmement mauvais. Leur couleur va du bleu clair pour le moins élevé au violet pour le plus nocif.