Propagation rapide de l’épizootie hémorragique en France
La maladie hémorragique épizootique (MHE), qui a connu une forte progression en France ces dernières semaines, a déjà touché près de 1.200 élevages bovins, d'après les données révélées le 25 octobre par le ministère de l'Agriculture. Comment la situation va-t-elle évoluer ?
Tl;dr
- La maladie hémorragique épizootique (MHE) a touché près de 1.200 foyers d’élevages bovins en France.
- Huit départements sont concernés par la propagation de ce virus.
- La mortalité due à la MHE est très faible grâce aux soins apportés aux animaux.
- Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, appelle à repenser le système sanitaire en raison de cette crise.
Épidémie de MHE en France : une urgence sanitaire
La maladie hémorragique épizootique, communément appelée MHE, est devenue une préoccupation majeure pour l’agriculture française. Selon le ministère de l’Agriculture, “près de 1 200” foyers d’élevages bovins ont été touchés par cette épidémie au 20 octobre.
Un virus en pleine expansion
Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, a dévoilé lors d’une session de questions au Sénat que la situation s’aggravait. La France est passée de 39 foyers recensés le 29 septembre à près de 1.200 le 20 octobre. Huit départements, dont les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, sont désormais aux prises avec ce virus.
Des conséquences modérées mais présentes
Transmise par les moucherons piqueurs, la MHE touche principalement les bovins et les cervidés. Malgré l’expansion rapide du virus, le nombre d’animaux atteints reste inférieur à 3%, avec une mortalité très faible, inférieure à 0,1%. La situation a toutefois des conséquences économiques pour les éleveurs, notamment en termes de frais vétérinaires et de pertes de production.
Un appel à repenser le système sanitaire
Face à cette crise, Marc Fesneau a souligné la nécessité de “repenser le système sanitaire et son financement”. Il ajoute que cette épidémie est un effet du dérèglement climatique, qui voit des maladies autrefois présentes dans le sud remonter vers le nord.
L’avis de la rédaction
Il est crucial de prendre au sérieux ce signal d’alarme. La propagation de la MHE témoigne de l’impact du dérèglement climatique sur notre agriculture. C’est l’occasion de revisiter notre système sanitaire pour une meilleure anticipation et gestion des crises futures.