Ce syndrome lié à une mauvaise acclimatation de l'organisme à l'altitude s'accompagne de signes plus ou moins bénins.
C’est la plupart du temps au-delà de 3 000 mètres d’altitude que l’organisme de certaines personnes est mis à rude épreuve. Un ensemble de troubles se manifeste et on le regroupe sous le terme de mal des montagnes.
Pour faire simple, le corps a du mal à s’acclimater à l’altitude, et cela se manifeste par de simples maux de têtes ou dans les cas les plus graves, des œdèmes pulmonaires ou cérébraux, jusqu’au coma.
Les causes du mal des montagnes
Pour rappel, la pression atmosphérique décroit avec l’altitude, une baisse accompagnée de celle de l’oxygène : d’un tiers à 3 000 mètres, et de moitié à 5 500 mètres.
Moins d’oxygène dans le sang, et c’est le phénomène d’hypoxie, en d’autres termes des réactions immédiates d’adaptation de l’organisme comme une hyperventilation et une hausse de la fréquence cardiaque.
La condition physique du sujet n’entre pas en ligne de compte, tout le monde peut en être affecté mais une sensibilité individuelle entre tout de même en ligne de compte. Tout comme les facteurs aggravants que sont l’âge (en-dessous de 18 ans et au-delà de 50 ans), le poids, le stress et les conditions de la montée en altitude.
Les signes du mal des montagnes
Peu de temps après l’ascension, voici les symptômes qui apparaissent :
- des maux de têtes,
- des troubles du sommeil et de l’appétit,
- nausées accompagnées ou non de vomissements,
- vertiges,
- palpitations cardiaques.
Œdème cérébral ou pulmonaire peuvent donc survenir dans les formes les plus graves :
- L’œdème cérébral doit être soupçonné quand les maux de tête apparaissent persistants et insupportables, de vomissements, de troubles de coordination et de l’équilibre et/ou du comportement et de la conscience;
- Un œdème pulmonaire aigu va se caractériser par un essoufflement important, une cyanose, des crachats rosés…
Prévention et traitement
Pour éviter ou limiter les effets du mal des montagnes :
- si le séjour en altitude est dans le cadre d’un trek : auparavant, faire un test à l’hypoxie pour simuler les effets;
- limiter ses efforts physiques;
- ne pas trop manger, mais régulièrement;
- éviter de fumer.
Quand les signes sont légers, boire de l’eau, se reposer, et éventuellement prendre des médicaments antalgiques comme l’aspirine ou le paracétamol.
Si les troubles sont importants, descendre en altitude sans attendre et consulter un médecin en urgence.