Syncope : causes et significations

Photo d'illustration. La mesure de la tension artérielle. Pixabay
Une perte de connaissance transitoire n'est pas à prendre à la légère, car elle peut être les signe d'une ou plusieurs maladies.
Une perte de connaissance totale est appelée syncope lorsqu’elle est de courte durée, c’est-à-dire entre quelques secondes et 3 minutes. La plupart du temps, le sujet qui en est atteint récupère rapidement son tonus d’origine.
Conséquence d’une diminution de l’afflux de sang dans le cerveau, elle peut découler de plusieurs causes.
Les trois types de syncopes
Le malaise vagal
Surnommé “syncope réflexe”, le malaise vagal commence par certains signes comme des sueurs, nausées, un manque de tonicité dans les jambes ou un voile devant les yeux. Il peut se manifester à la faveur d’une atmosphère chaude, d’une émotion comme la vue du sang, une forte douleur,…
Une hypotension artérielle
Une chute de la pression artérielle peut être la conséquence d’un lever trop rapide, d’une station debout qui se prolonge et la déshydratation, ou des familles de médicaments vont favoriser ce type de syncope : les anti-hypertenseurs, vasodilatateurs, antidépresseurs en tête.
Syncope d’origine cardiaque
Ici, le malaise sera causé par un trouble du rythme cardiaque ou une maladie du cœur, un infarctus du myocarde ou une embolie pulmonaire.
Que faire si l’on est témoin d’un malaise ?
Certes, nous l’avons dit en préambule, une personne faisant un malaise transitoire peut vitre recouvrer ses esprits. Cependant, les signes suivants doivent vous alerter si vous en êtes témoin :
- la personne reste inconsciente plusieurs minutes, ne répond à aucun stimulus ;
- son pouls n’est pas régulier, il est rapide ou tout simplement, vous ne sentez aucun pouls ;
- la personne inconsciente ne respire pas.
Dans ces cas, appelez sans hésiter un numéro d’urgence (15 ou 112) pour être mis en contact avec n médecin régulateur.
Syncope : les gestes à adopter
Si la personne respire, il convient de concourir à ce qu’on son état n’empire pas :
- l’allonger au sol ;
- faire en sorte qu’aucun vêtement ou accessoire vestimentaire ne gêne sa respiration ;
- faciliter sa respiration, si le médecin régulateur vous le demande ou vous y autorise, en basculant sa tête en arrière ;
- la placer en PLS (position latérale de sécurité, voir paragraphe suivant pour plus de détails) ;
- en cas de convulsions, ne pas entraver ses mouvements.
PLS : rappel des étapes à suivre
En tout premier lieu, si la personne porte des lunettes : les lui ôter.
Ensuite, étape par étape (source Croix-Rouge) :
- Si ses jambes sont ne sont pas allongées côte à côte, les rapprocher de façon à ce qu’elles se retrouvent dans l’axe du corps ;
- Placer son bras au plus près de vous à angle droit par rapport à son corps puis plier le coude en gardant la paume de sa main tournée vers le haut ;
- Se placer à genoux, à ses côtés ;
- Prendre son autre bras d’une main, placez le dos de sa main contre son oreille, de votre côté ;
- Maintenir sa main pressée contre son oreille, paume contre paume ;
- Attraper la jambe la plus éloignée de soi avec l’autre main, juste derrière le genou, et la relever tout en gardant le pied au sol ;
- Se placer au niveau du thorax de la victime de manière à pouvoir la tourner sur le côté vers vous sans pour autant avoir à reculer ;
- Faire rouler la victime en tirant sur sa jambe jusqu’à ce que le genou touche le sol ;
- Dégager la main que vous avez placée sous sa tête tête et maintenir son coude de votre autre main pour éviter ainsi toute mobilisation de sa tête ;
- Ajuster la jambe située au-dessus de façon à ce que hanche genou forment un angle droit ;
- Ouvrir la bouche de la victime d’une main, avec le pouce et l’index, sans mobiliser la tête pour permettre l’écoulement d’éventuels liquides en direction de l’extérieur.