L’été de cette année a été très marquant avec cette chaleur qui n’a laissé aucune région indifférente. Si certaines personnes ont simplement fui leurs milieux de vie habituels, d’autres par contre ont été victimes de cette canicule. En effet, entre le 29 juin et le 09 août, trois épisodes de la canicule ont été enregistrés. L’Institut de Veille Sanitaire révélait ce vendredi que ces trois épisodes ont entrainé environ 3300 décès de plus que la moyenne (soit 6,5%).
La part de mortalité supplémentaire causée par la canicule n’est pas clairement définissable
Ceci n’est néanmoins pas un record d’autant plus qu’en 2003, la canicule avait entrainé 15000 morts supplémentaires. Les raisons directes de cette hausse de mortalité sont des maux liés à la forte chaleur. Il s’agit essentiellement de la déshydratation mais également de l’hyperthermie encore appelée coup de chaleur et de l’hyponatrémie se traduisant par un faible taux de sodium dans le corps. Ces pathologies sont toutes inhérentes à la canicule que la plupart des régions ont connu.
Mais l’InVS précise que la part de mortalité supplémentaire causée par la canicule n’est pas clairement définissable. Les données exploitées sont celles administratives qui ne fournissent pas de détails concernant les causes de mort. Qui plus est, dans certaines zones, on a enregistré une mortalité plus élevée alors que l’alerte canicule n’a même pas été signalée.
Ce bilan effectué n’a pas été sans impact dans les espaces hospitaliers. On a en effet enregistré un nombre de recours aux soins liés à la chaleur plus élevé dans les urgences comme l’InVs l’affirme. Le premier épisode a été marqué par 3748 passages aux urgences tandis que le second et le troisième ont entrainé respectivement 2461 et 752 passages aux urgences.