Après un accident cardiaque, le café et le thé permettraient de réduire le risque de décès
Une étude vient de dévoiler les bénéfices du café et du thé sur la santé suite à un accident cardiovasculaire ou un infarctus du myocarde.
Après une crise cardiaque (infarctus) ou un accident vasculaire cérébral (AVC), le mode de vie des personnes pourrait diamétralement réduire les risques de décès. Des scientifiques ont en effet constaté ce phénomène chez des personnes consommant du café ou du thé suite à ce genre d’accidents cardiaques.
L’après des accidents cardiaques, une période de vie importante
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Stroke le jeudi 4 février, des chercheurs de la Japan Collaborative Cohort Study for Evaluation of Cancer Risk ont suivi un panel de 46 000 personnes. En moyenne, ces dernières étaient âgées de 40 à 79 ans (60% de femmes) et provenaient de 45 communautés différentes au Japon. Les données récoltées sont issues d’un questionnaire où les participants devaient renseigner leur mode de vie, habitudes alimentaires et antécédents médicaux.
Suite aux données récoltées, les chercheurs ont décidé d’étudier le panel en fonction de différents antécédents médicaux. Ainsi, trois groupes ont été formés : le premier comprenait les personnes avec un antécédent d’AVC, le second avec un antécédent d’infarctus du myocarde et un dernier qui n’avait aucun antécédent de ce type. Après cela, ils ont analysé la consommation de thé et de café chez chaque groupe en termes de quantité et de fréquence. L’étude considère qu’une tasse de thé représente environ 100 ml, et une de café 150 ml.
Le café et le thé réduisent le risque de décès
À travers les résultats obtenus, les chercheurs ont pu constater que les personnes avec un antécédent d’AVC consommant au moins sept tasses de thé vert par jour avaient un risque de mortalité réduit de 62 % par rapport aux personnes en buvant rarement. Du côté des sondés ayant eu précédemment un AVC, le risque de décès était réduit de 22 % s’ils consommaient une tasse de café par jour par rapport aux personnes n’en consommant pas.
Pour finir, l’étude souligne que les participants sans antécédent buvant au moins une tasse de café par semaine avaient un risque de mortalité (toutes causes confondues) réduit de 14 % par rapport aux non-consommateurs de cette célèbre boisson.