Carmat assure disposer d’assez d’argent pour mener ses activités jusqu’en 2016
Le groupe français Carmat, qui a développé une prothèse de cœur implantable, a assuré mercredi disposer d’assez d’argent pour mener à bien ses activités jusqu’en 2016, en dépit d’une forte réduction de sa trésorerie.
A la fin décembre, la société cotée ne disposait plus que de 9,2 millions d’euros de liquidités, contre 16,9 millions un an plus tôt, selon un communiqué publié par l’entreprise.
Ce montant ne permet au groupe, qui ne génère pas encore de recettes propres, que d’assurer six mois d’activité: il a en effet perdu 18,2 millions d’euros l’an dernier, contre 14,6 millions en 2013.
Mais le groupe doit percevoir cette année 2,2 millions de crédit impôt-recherche et 1,9 million d’avances remboursables de la banque publique Bpifrance. Surtout, il a sécurisé son développement en signant un financement avec le courtier Kepler Cheuvreux qui va lui permettre de procéder à trois augmentations de capital annuelles (d’abord de 20 millions, puis de 15 millions ensuite).
“L’ensemble de ces ressources financières permettront à Carmat de poursuivre son développement clinique et d’assurer l’avancement de ses activités jusqu’en 2016”, a affirmé le groupe.
Dix mois après le décès d’un premier malade ayant reçu un de ses cœurs artificiels, Carmat a annoncé en janvier qu’un deuxième malade implanté, âgé de 68 ans, avait pu rentrer chez lui et menait depuis une vie quasi-normale.