Compteurs communicants Linky : pas de risques sur la santé pour l’Anses
Avec l'arrivée de compteurs communicants Linky, certains redoutaient un effet sur la santé lié aux ondes. L'Anses écarte tout risque sur la santé lié a ces appareils.
Les nouvelles technologies se développent et continuent d’investir nos maisons. Chaque nouvel arrivant dispose de son lot de détracteurs, sceptiques et inquiets, parfois à juste titre, parfois non. Avec le déploiement des nouveaux compteurs communicants Linky pour relever les consommations d’énergie à distance, certains craignent un effet nocif sur la santé en raison de l’émission en continu d’informations et de champs électromagnétiques. L’Anses s’est penchée sur la question et écarte tout risque sanitaire.
Compteurs communicants sans danger
Alors que tout les foyers devraient en disposer d’ici 2024, les compteurs Linky entrainent des méfiances. Certains s’inquiètent de l’exposition à des champs électromagnétiques. Mais le constat de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est clair, les niveaux d’exposition sont très faibles et ces dispositifs ne représentent pas de danger pour la santé.
L’Agence rappelle que les niveaux d’exposition au champ électromagnétique engendrés par le compteur sont très inférieurs aux valeurs limites d’exposition réglementaires. De même elle souligne qu’ils ne sont pas plus dangereux que de nombreux objets acceptés et présent dans les foyer depuis longtemps : “Les compteurs Linky, que ce soit en champ électrique ou magnétique, sont à l’origine d’une exposition comparable à celle d’autres équipements électriques déjà utilisés dans les foyers depuis de nombreuses années (télévision, chargeur d’ordinateur portable, table de cuisson à induction…)”.
Faible puissance d’émission et communications réduites
Pas de raison de se méfier de ces compteurs, comparé à certains objets que nous utilisons bien plus : “L’exposition due aux compteurs est par exemple bien plus faible que celle due à un téléphone mobile GSM” déclare l’Anses. Pour réduire les risques il vaudrait mieux utiliser son smartphone avec parcimonie que de chasser les compteurs communicants de chez soi.
Au final l’Agence rappelle que le nombre d’émissions reste relativement faible, de quoi rassurer ceux qui ont peur des champs magnétiques mais aussi pour leur portefeuille et leur consommation électrique : “L’exposition à proximité d’un compteur de gaz ou d’eau est très faible, compte tenu de la faible puissance d’émission et du nombre réduit de communications (moins d’une seconde 2 à 6 fois par jour)”.