Un concurrent au Levothyrox en cours d’examen par l’Agence du médicament
C'est le laboratoire Français Genevrier qui va être examiné afin d'être autorisé à la commercialisation après les affaires du Levothyrox du laboratoire allemand Merck.
La réponse sera donnée début 2018 quant à la commercialisation ou non de ce médicament destiné à soigner l’hypothyroïdie. Trois millions de personnes sont touchées d’hypothyroïdie, une insuffisance de production d’hormones par la glande thyroïde.
Une demande d’autorisation de mise sur le marché est en cours d’examen, sous forme de capsule molle
Actualisation des documents d'information à destination:
➡️ des patients https://t.co/H4ZQWrRJUO
➡️ des professionnels de santé https://t.co/F3DxrbkZvP#Levothyrox pic.twitter.com/Ynm0t1J8m1
— ANSM (@ansm) December 6, 2017
Dans un entretien à la presse, Christelle Ratignier-Carbonneil (directrice générale adjointe de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)) a explique :
“Il y a une demande d’autorisation de mise sur le marché qui est en cours d’examen, sous forme de capsule molle. Cette demande provient des Laboratoires Genevrier“, a-t-elle précisé.
Depuis cet été, le Levothyrox a été au cœur d’une vague d’indignation en France portée par la comédienne Anny Duperey, suite à l’introduction d’une nouvelle formule en mars du médicament alors en situation de quasi-monopole sur la lévothyroxine.
A ce jour, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que 14 personnes étaient décédées suite à leur traitement au Levothyrox.