Conseils pour bien comprendre une ordonnance de médicaments
Une fois l'étape pharmacie passée, on a souvent tendance à oublier notre ordonnance dans le sachet. Pourtant elle recèle beaucoup d'informations importantes.
Débuter un traitement d’une façon optimale passe par une bonne compréhension de la prescription éditée par le professionnel de santé.
Durée, mentions particulières, posologie… Dans une ordonnance, tout a une importance, comme le résume l’Assurance maladie.
Médecin : les informations
En tout premier lieu, les informations relatives au prescripteur sont visibles. Les médicaments peuvent être prescrits par un médecin généraliste, un spécialiste, chirurgien-dentiste, sage-femme, pédicure-podologue. Pour ces trois dernières catégories, le droit de prescrire est restreint à leur spécialité.
Si infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes peuvent prescrire. Toutefois, elle se limite à certains pansements ou dispositifs médicaux.
Le numéro RPPS (Répertoire partagé des professionnels de santé) est aussi mentionné. Il s’agit de l’identifiant personnel du prescripteur.
Date d’édition de l’ordonnance
Vous pensez que cette date n’a pas d’importance ? Détrompez-vous car à partir de la date de prescription, vous disposez de 3 mois pour chercher ses médicaments en pharmacie, hors renouvellement spécifié. Une durée qui passe à 3 est réduite dans le cas de médicaments comme la morphine.
Les médicaments
De nos jours, le médicament est souvent mentionné par le nom scientifique de la molécule qui le constitue, avec en complément le nom du laboratoire qui le commercialise ou le nom créé par ce laboratoire.
La double utilité réside dans le fait que que le pharmacien peut donner un médicament identique en cas de rupture de stock, ou un générique contenant la même molécule. Et si vous vous trouvez hors de vos frontières, la désignation des molécules est un « langage » universel.
Dans un carré en bas de l’ordonnance, figure le nombre de médicaments prescrits.
Mentions spéciales
Voici ce que vous pouvez encore lire :
- La mention « non substituable (MTE) », « non substituable (EFG) », ou « non substituable (CIF) » : cela veut dire que le professionnel de santé ne souhaite pas que le médicament prescrit soit remplacé par un générique, pour une raison médicale qui vous est propre ;
- La mention « AR » pour « à renouveler », avec le nombre de fois précisé bien entendu ;
- La mention « NR » pour « Non Remboursable » ;
- La mention « QSP » pour « Quantité Suffisante Pour ». Le pharmacien comprend ainsi qu’il doit délivrer au patient la quantité suffisante de traitement pour toute sa durée.
Des conseils supplémentaires
Une prescription peut aussi intégrer des informations non relatives au médicament en lui-même : un régime sans sel ou pauvre en graisses peut ainsi être recommandé. Ces conseils sont présents car sont partie intégrante du traitement et qu’il convient de les suivre pour une efficacité optimale.