La consommation d’alcool augmente les risques de développer un cancer
Selon une étude, la consommation d'alcool, même faible, augmente notablement les risques de développer certains types de cancers. La menace serait cependant réversible en cas de sobriété.
Une chercheuse néo zélandaise a mené une vaste étude auprès d’un million de femmes afin de connaitre les liens entre la consommation d’alcool et certains cancers. Les résultats ne laissent pas de place au doute. La consommation d’alcool augmente notablement les risques de développer certains cancers même si la consommation est faible ou ponctuelle. L’abstinence permettrait cependant de faire disparaitre ces risques passé un certain temps.
L’alcool augmenterait les risques de développer 7 sortes de cancers
Selon l’étude publiée dans la revue “Addiction”, la consommation d’alcool, même minime, augmenterait les risques de développer 7 types de cancers différents au rang duquel nous retrouvons le cancer du sein, du larynx, de l’œsophage, du foie, de l’oropharynx, du colon ou encore du rectum.
Alors que les autorités recommandent une consommation modérée d’alcool, l’étude suggère que l’abstinence serait la seule voie pour ne pas augmenter les risques de développer l’un de ces cancers. Même si les chercheurs ont mis en évidence que la consommation même ponctuelle d’alcool présentait un risque, ils soulignent que plus la consommation est importante, plus les risques de contracter un cancer sont élevés.
Jusqu’à 13% de risques en plus
Jennie Connor, la scientifique ayant mené cette étude, a mis en évidence que les femmes consommant environ 2 verres d’alcool par semaine augmentaient par exemple de 13% le risque de développer un cancer du sein par rapport à celles consommant moins de l’équivalent de deux verres hebdomadaire.
Jennie Connor explique : “Plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société“. La scientifique a, par ailleurs, mis en évidence que l’abstinence permettait de réduire de 15% la probabilité de développer un cancer et que pour les anciens alcooliques, une période de sevrage d’une vingtaine d’années permettait de faire disparaitre les risques liés à leur consommation antérieure.