Coqueluche en France : Pourquoi une forte augmentation des cas cette année ?
En 2024, six ans après la précédente épidémie majeure, la France a subi une flambée des cas de coqueluche, une maladie hautement contagieuse. Cette recrudescence est attribuée à la nature cyclique de la maladie et à l'affaiblissement de l'immunité des Français suite aux mesures de protection contre le Covid-19. Quelles pourraient être les conséquences de cette situation ?
Tl;dr
- En 2024, une forte augmentation des cas de coqueluche a été observée en France.
- La maladie, très contagieuse, est responsable de 300 000 décès annuels au niveau mondial.
- La baisse de l’immunité des Français et le caractère cyclique de la maladie expliquent ce regain.
- La vaccination reste la principale solution pour lutter contre la coqueluche.
La coqueluche, une explosion des cas en France
L’année 2024 a marqué un pic épidémique de coqueluche, une maladie hautement contagieuse, en France, six ans après le dernier. Santé publique France a alerté sur une recrudescence des cas de cette infection bactérienne, avec plus de 5.800 cas recensés depuis le début de l’année.
Une maladie hautement contagieuse
La coqueluche, causée principalement par la bactérie « Bordetella pertussis », se transmet par voie aérienne, notamment au contact d’une personne malade présentant une toux. Selon Sylvain Brisse, responsable du Centre national de référence de la coqueluche à l’Institut Pasteur, « un patient infecté peut contaminer 15 personnes en moyenne ».
Le caractère cyclique de la coqueluche
La coqueluche évolue par cycles de recrudescence, une tendance confirmée par les six derniers pics épidémiques en France relevés par Santé publique France. « La maladie est donc particulièrement transmissible et elle est cyclique, avec des pics environ tous les cinq ans », a analysé Sylvain Brisse.
La vaccination, un rempart contre la coqueluche
Pour lutter contre l’expansion de la coqueluche, une politique vaccinale a été mise en place. La vaccination est obligatoire et comprend plusieurs injections dès le plus jeune âge, suivies de rappels jusqu’à l’âge adulte. Elle est également recommandée pour les femmes enceintes dès le second trimestre de grossesse.
L’avis de la rédaction
Il est crucial de renforcer la sensibilisation autour de la coqueluche, maladie trop souvent sous-estimée. Ses pics épidémiques et sa contagiosité rappellent l’importance d’un suivi rigoureux des vaccinations. Gardons à l’esprit qu’un citoyen vacciné est un citoyen protégé, mais aussi protecteur des autres.