Covid-19 : 54 % des Français n’ont pas l’intention de se faire vacciner
Un sondage vient de dévoiler que plus de la moitié des Français n’envisageait pas de se faire vacciner.
Récemment, nous apprenions que Pfizer et BioNTech avaient atteint un taux d’efficacité de 90% grâce à leur candidat-vaccin contre la Covid-19. Cependant, même si un vaccin était commercialisé aujourd’hui, il semblerait que la majorité des Français n’envisagerait pas de se faire vacciner selon un récent sondage.
La majorité des Français contre le vaccin
Jeudi dernier, la célèbre entreprise de sondage et de marketing d’opinion Ipsos a publié les résultats d’un sondage concernant l’intention de se faire vacciner contre la Covid-19. Mené sur le plus de 18 000 adultes dans 15 pays différents, on y apprend ainsi que la France est l’un des pays dont les habitants sont le moins favorable à une vaccination contre le virus. On constate ainsi que la majorité des Français sondés, 54 %, ne souhaiteraient pas se faire vacciner. En aout dernier, la population française était d’ailleurs plus encline au vaccin avec un taux de 59 %. À titre de comparaison, 87 % des Indiens sondés envisageraient de se faire vacciner si un vaccin était disponible aujourd’hui.
Cependant, la France n’est pas le seul pays à constater une baisse d’intention. Selon le sondage, 72 % des Espagnoles acceptaient de se faire vacciner en aout 2020, contre 64 % en octobre. Un recul a même été constaté chez la population chinoise avec un taux de 97 % il y a trois mois, contre 85 % aujourd’hui.
Au bout de combien de temps les habitants se feraient vacciner ?
Le sondage nous dévoile aussi que 52 % des sondés déclarent vouloir se faire vacciner dans les 3 mois après la commercialisation du vaccin. 22 % le feraient immédiatement, 14 % en moins d’un mois et 16 % entre un mois et trois mois. Concernant la France, uniquement 12 % des sondés se feraient vacciner immédiatement, 38 % dans les trois mois et 54 % au cours de l’année.
Les raisons de ce refus face au vaccin par la population française sont dues à une inquiétude face à celui-ci pour 32 % des sondés et à des essais cliniques trop précipités pour 35 %.