Covid-19 : un nouveau variant vient d’être découvert et se trouve déjà en France
Un nouveau variant de la Covid-19 vient d’être découvert par des chercheurs écossais de l’université d’Édimbourg.
Grâce à des dépistages massifs ainsi que le séquençage du génome de ces derniers, la France suit activement la propagation des variants de la Covid-19, et notamment la mutation britannique, sud-africaine et brésilienne. Un tout nouveau variant devrait venir s’ajouter à la liste : le B1525. Une nouvelle qui apporte déjà des inquiétudes de par le monde, et notamment en France, où des cas d’infections à ce variant ont déjà été recensés.
Un nouveau variant découvert au Royaume-Uni
maladie/coronavirus/covid-19-une-nouvelle-variation-inquietante-du-virus-decouverte-par-des-chercheurs-britanniques_4300343.html#xtor=RSS-3-[sante]">Franceinfo a rapporté en ce mercredi 17 février 2021 la découverte d’un nouveau variant de la Covid-19. Découvert par des chercheurs écossais de l’université d’Édimbourg grâce à un séquençage du génome du Sars-CoV-2, le variant, nommé B1525, serait déjà présent dans 13 pays. D’après l’étude, le Royaume-Uni serait le plus touché par ce variant avec 39 cas, suivis par le Danemark (35 cas), le Nigéria (29 cas), les États-Unis (10 cas) ou bien encore 5 cas en France.
Selon les chercheurs, le variant B1525 disposerait de plusieurs mutations préoccupantes, dont la E484K. Cette dernière, située sur la protéine Spike du virus de la Covid-19 et présente par exemple sur les variants originaires d’Afrique du Sud et du Brésil, permet notamment au virus de plus facilement pénétrer dans les cellules. Certaines études ont d’ailleurs montré que cette mutation pouvait permettre au Sars-CoV-2 « d’échapper en partie aux anticorps, ce qui atténuerait l’efficacité des vaccins » souligne aussi le média Franceinfo.
Même si le nouveau variant B1525 inquiète déjà, il faut tout de même souligner que certains laboratoires, comme AstraZeneca ou Moderna, travaillent déjà sur des vaccins adaptés à la mutation E484K. Concernant la dangerosité de ce dernier, Public Health England a souligné auprès du Guardian : « Il n’y a actuellement aucune preuve que cet ensemble de mutations provoque une maladie plus grave ou une transmissibilité accrue ».