Le cofondateur de « Stop Postillons », Michaël Rochoy estime que la limite fixée à six adultes pour le réveillon, est une erreur. Il estime que les enfants doivent aussi être comptés.
Lors de son discours relatif aux nouvelles mesures prises à partir du 15 décembre, Jean Castex a fait savoir qu’il ne faudrait pas être plus de six adultes à table, lors du réveillon de Noël. Le nombre d’enfants est, quant à lui, illimité, ce qui est une erreur aux yeux de Michaël Rochoy, cofondateur de « Stop Postillons ».
Les enfants, vecteurs de contaminations
Ce médecin généraliste pointe du doigt ce qui lui parait être une grosse erreur de la part du gouvernement. En effet, celui-ci a abaissé l’obligation de porter le masque dès l’âge de six ans.
Ainsi, les enfants peuvent être soit contaminants, soit contaminés. Pour Michaël Rochoy, qu’importe les pourcentages. À ses yeux, un enfant a les mêmes risques qu’un adulte de contaminer ou d’être infecté par quelqu’un d’autre.
Si on estime que les enfants sont aussi vecteurs de l’épidémie, pourquoi ne pas les prendre en compte pour les réunions de famille à Noël ?
Car le gouvernement instaure une limite de six adultes à table, sans toutefois limiter le nombre d’enfants.
Le cofondateur de « Stop Postillons » estime que c’est une erreur de mettre tous les enfants, quel que soit leur âge, dans le même sac. Pourtant, ces enfants ne représentent pas le même danger, s’ils ont deux mois ou quinze ans.
L’appel au bon sens
Le médecin généraliste considère que les enfants sont davantage contaminants que les adultes. En effet, pour lui, de par leur proximité en lieu clos, surtout à la cantine, ils risquent de se contaminer, et devenir eux-mêmes des supercontaminants.
Sans annuler les fêtes de fin d’année pour autant, Michaël Rochoy recommande aux Français de surtout faire appel à leur bon sens.
Par exemple, si les six adultes sont tous sujets au télétravail, le risque sera moindre que 6 adultes qui travaillent à l’extérieur de leur domicile.
Il conseille fortement aux gens de considérer les enfants comme des vecteurs de contaminations, au même titre que les adultes.