Covid-19 : l’OMS ne recommande pas de nouvelle dose pour un adulte en bonne santé
L'OMS ajoute que des injections supplémentaires sont sans danger mais que "les retours en termes de santé sont faibles".
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié ses nouvelles recommandations en termes de vaccination contre le Covid-19.
Elle estime ainsi que les adultes en bonne santé n’ont pas besoin d’une dose vaccinale supplémentaire, si ce n’est bien sûr la vaccination primaire et un rappel. En effet, les bénéfices sanitaires sont jugés minimes.
À la fin du mois de février dernier, la Haute autorité de santé en France ne recommandait plus le vaccin pour la population générale.
Recommandations Covid : quelles personnes concernées ?
Les experts précisent qu’il s’agit de personnes de moins de 60 ans et des enfants et adolescents avec comorbidités, âgés de 6 mois à 17 ans.
L’OMS ajoute que Les nouvelles recommandations du Groupe consultatif stratégique d’experts sur la vaccination (SAGE) correspondent à l’impact d’Omicron et du haut niveau d’immunité atteint dans la population mondiale à cause des infections et grâce à la vaccination.
Une dose pour les sujets à haut risque
D’un autre côté, ces personnes sont invitées à une nouvelle dose, après le régime initial de vaccination et un premier rappel : les personnes de plus de 60 ans, les autres adultes avec des comorbidités, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les professionnels de santé.
Quant à l’intervalle de temps, le SAGE préconise entre 6 et 12 mois entre les boosters selon les comorbidités.
De nouveaux vaccins recherchés
Alors que 13,3 milliards de doses ont été administrées à l’échelle mondiale, l’OMS recherche de nouveaux vaccins destinés à concerner de nombreux variants et voués à offrir de meilleures performances contre l’infection et la transmission.
De nouvelles manières de les administrer font aussi l’objet de recherches, qu’elles soient nasale, cutanée ou orale.
Joachim Hombach, secrétaire exécutif du SAGE, a ainsi parlé de deux vaccins à administration nasale, dont l’un utilisé en Chine :
Nous savons qu’ils sont immunogènes… mais ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont des données qui étudient réellement l’impact sur la transmission – parce que cela pourrait en effet faire une grande différence.